C’est la pleine Lune des Castors ce vendredi, et aussi la dernière super lune de l’année

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La voûte céleste aura gâté le commun des mortels pendant plusieurs mois. Entre les splendides aurores boréales et la magnifique comète Tsunchinchan-Atlas, nous avons également eu droit à trois super Lunes d’affilée.

Ce vendredi 15 novembre 2024 marquera le quatrième et dernier de l’année. Nous parlons ici de la super Lune Castor.

En vrai, rien de bien fou

La NASA, véritable référence en matière astronomique, évoque une Lune » légèrement plus brillant » que d’habitude. Il précise également qu’une super Lune est 14 % plus grande qu’une micro Lune (l’inverse). Il n’y a cependant aucune raison de devenir fou : cela ne change rien si on l’observe à l’œil nu.

Finalement, “au moment du lever et du coucher de la Lune, qui varie selon le lieu d’observation, il y a un effet grossissant avec les couches de l’atmosphère”, comme l’indiquait l’année dernière Gilles Dawidowicz, le vice-président de la Société d’Astronomie. de la France à -.

Certains évoquent également un phénomène de teinte orangée de la Lune. C’est une possibilité, mais super Lune ne veut pas dire Lune Orange. Et l’inverse non plus.

“C’est un phénomène qui arrive régulièrement, quand la Lune n’est pas très haute dans le ciel”, a expliqué à-Jean-Pierre Martin, physicien nucléaire et président de la Commission Cosmologie de la Société Française d’Astronomie.

Super Lune Castor ?

Ce vendredi 15 novembre sera aussi l’occasion d’observer la (super donc) pleine Lune des Castors.

Après, ce n’est pas parce que les rongeurs organisent un cortège ce vendredi. Ce n’est pas non plus parce que la Lune aura la forme d’une dent.

Le surnom vient du Old Farmers’ Almanac, un vieux livre qui répertorie les surnoms que les Amérindiens donnaient aux pleines lunes, avant même la colonisation de l’Amérique. Un document que la NASA utilise encore aujourd’hui, à titre informatif uniquement.

Un surnom par pleine lune

Les 12 ou 13 (selon les années) pleines Lunes ont reçu un petit surnom. Les Amérindiens les nommaient en fonction d’un ou plusieurs événements associés au mois en question.

Par exemple, la pleine Lune de mai est la Lune des Fleurs, ou des fleurs, car c’est à peu près à ce moment-là que la majorité des plantes donnent leurs bourgeons. Février est la Lune des Neiges, car il arrivait souvent, à l’époque, qu’il neige en février. En novembre, les castors commencent lentement à se retirer pour hiberner. D’où le surnom de pleine Lune de cet avant-dernier mois de l’année.

On aurait tout aussi bien pu l’appeler « Lune Hérisson », ou encore « Lune Marmotte ».

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