Le Rassemblement national entend maintenir la pression. Au lendemain des réquisitions contre Marine Le Pen dans le cadre du soi-disant procès des assistants parlementaires, le RN a lancé une pétition en ligne pour soutenir son candidat à la dernière élection présidentielle, rapporte BFMTV, le 14 novembre 2024.
Marine Le Pen contre-attaque. Au lendemain des réquisitions formulées par le procureur dans le cadre de l’affaire dite des assistants parlementaires, le Rassemblement national a décidé de lancer une pétition pour soutenir son candidat lors des élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022, rapporte BFMTV, le 14 novembre 2024. Et pour cause, si le tribunal suit les recommandations du procureur et prononce une peine d’inéligibilité de cinq ans, Marine Le Pen ne pourra pas se représenter. 2027.
La peine d’inéligibilité étant passible d’exécution provisoire, elle serait effective même si le député RN décidait de faire appel. Pour maintenir la pression, le parti monte au créneau et demande à tout le monde de signer la pétition « Défendre la démocratie, soutenir Marine ». Le texte accompagnant ladite pétition est du même ordre. « Les procureurs ont requis des peines inédites contre Marine Le Pen et les cadres de notre mouvement, sans nuance ni prise en compte des réalités de la vie parlementaire »estiment ainsi les autorités du RN.
Marine Le Pen clame son innocence
Le Rassemblement national dénonce ce qu’il qualifie de « tentative d’éliminer la voix de la véritable opposition ». Une position soutenue par le député RN Sébastien Chenu, sur BFMTV. Selon lui, ce ne sont pas « Ce n’est pas aux juges de décider qui peut se présenter à l’élection présidentielle »évoquant la peine d’inéligibilité requise contre Marine Le Pen.
Cette dernière n’a cessé de clamer sa “innocence” depuis l’ouverture du procès. Par ailleurs, comme Sébastien Chenu, elle craint que le parquet espère “priver les Français de la possibilité de voter pour ceux qu’ils veulent”. D’autant qu’elle est persuadée que le tribunal s’est déjà fait son avis sur la question. À suivre.
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