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quelles conséquences politiques pour Louis Aliot, maire RN de Perpignan, s’il était condamné ?

Le parquet a requis des peines d’inéligibilité pour tous les prévenus au procès des assistants parlementaires RN et 18 mois de prison dont 6 mois ferme, 30 000 euros et trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire contre Louis Aliot, le maire de Perpignan.

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Le parquet a requis des peines d’inéligibilité pour tous les prévenus dans le procès des assistants parlementaires du RN. Louis Aliot, numéro 2 du parti de Marine Le Pen et maire de Perpignan, n’échappe pas aux réquisitions.

Convaincu que l’élu était coupable d’un détournement de fonds publics pour environ 30 000 euros, le parquet a requis 18 mois de prison dont 12 avec sursis, une amende de 30 000 euros à l’encontre de l’élu et une peine d’inéligibilité. de trois ans avec exécution provisoire de la présente décision.

S’il se conformait aux réquisitions, le jugement compromettrait l’avenir politique du maire de Perpignan. S’il était condamné comme le demande le parquet, le préfet devrait le déclarer démissionnaire d’office puisqu’il serait devenu inéligible à la suite d’une condamnation pénale assortie d’une exécution provisoire. C’est une décision du Conseil d’Etat du 20 juin 2012 « qui résulte des dispositions des articles L 230 du code électoral et L 5211-7 du code général des collectivités territoriales » qu’un conseiller municipal ou un membre du Le délibérant d’un établissement public de coopération intercommunale est, pour une cause postérieure à son élection, privé du droit de vote en vertu d’une condamnation définitive ou d’une condamnation dont le juge pénal a décidé l’exécution provisoire (ce serait ce serait le cas ici si le tribunal suivait les réquisitions du parquet). Le préfet est tenu de le déclarer démissionnaire d’office. explique Dominique Viala, professeur de droit constitutionnel à la faculté de droit de Montpellier, contactée par France 3 Occitanie.

Tout élu déclaré inéligible pour une cause déclarée postérieurement à son élection serait tenu de démissionner en vertu de l’article L 236 du code électoral.

Dominique Rousseau, professeur émérite de droit public

Paris-I Panthéon-Sorbonne University.

S’il était condamné à trois ans d’inéligibilité assortis de l’exécution de la peine conformément aux réquisitions, il ne pourrait pas se présenter aux élections municipales de 2026. Il serait inéligible à compter de la date du prononcé de la peine. continues Dominique Rousseau, at France 3 Occitanie.

Si ces réquisitions étaient attendues – car prévisibles au vu de la gravité de l’accusation dont nous faisons l’objet auxquels nous sommes confrontés depuis plus de dix ans – ils ne sont pourtant pas redoutés. Ils sont même fermement contestés », réagit Louis Aliot sur sa page Facebook. Se défendant contre toutes les accusations, il ajoute : « Je reste donc toujours aussi confiant et serein, car je suis convaincu que ces réquisitions ne peuvent pas être suivies par la Cour, et qu’elles ne le seront donc pas !

Après les réquisitions du parquet, la parole sera donnée à la défense jusqu’au 27 novembre. Le tribunal délibérera alors sur sa décision. Les prévenus seront tranchés sur leur sort début 2025.

Depuis le 30 septembre, d’anciens députés européens et leurs assistants parlementaires, soit 25 prévenus au total, sont montés à la barre. L’enquête concernant Laurent Salles, employé par Louis Aliot, n’a pas permis de démontrer «aucune trace”de toute œuvre de Laurent Salles pour Louis Aliot, sauf une “SMS uniques” échangé en huit mois entre les deux hommes et un «gâteau des rois» a partagé, lors d’un événement à la fédération Laurent Salles où Louis Aliot était invité comme chef du parti.

Pour le parquet, Louis Salles n’a jamais exercé les fonctions d’assistant parlementaire de Louis Aliot. Rémunéré 2 500 euros par mois sur fonds européens, il occupait en effet le poste d’assistant de Yann Le Pen Maréchal dans l’organisation des grandes manifestations du Front national.

 
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