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-ball. Paris connaît un début enchanté pour sa première participation à l’Euroligue

Le Paris Basketball rêvait sûrement de tels débuts en Euroligue. Avant de recevoir le Zalgiris Kaunas ce mercredi (20h30), ils ont affiché une belle série de quatre victoires, dont une contre Monaco, acquises notamment grâce à leur jeu qui a fait leur succès la saison dernière.

Les Parisiens (8es) et leur directeur sportif Amara Sy auraient « signé des deux mains et même des deux pieds » début octobre, avant le premier match d’Euroligue de leur histoire, pour se retrouver moins d’un mois et demi plus tard avec un seul succès. de l’avance, que les Lituaniens (6 victoires pour 2 défaites) partagent avec trois équipes.

“La route est encore longue”

“On savait qu’il y avait la possibilité d’être compétitifs, mais de jouer quasiment les premiers rôles dans cette compétition, honnêtement, c’est une grosse surprise pour nous”, poursuit Sy, toutefois mesuré car “ça reste un début de saison, la route c’est encore long.”

Les « play-ins » (7e à 10 heurese place) d’accès aux quarts de finale, après 34 matches de saison régulière, sont encore une chimère, mais au moins le jeune club parisien créé en 2018 n’a pas raté ses débuts dans la reine des compétitions européennes, à laquelle il a été invité après gagner l’Eurocoupe.

Splitter a retrouvé ses marques sur le banc parisien

Avec l’arrivée sur le banc de l’ancien pivot brésilien de San Antonio Tiago Splitter, un entraîneur sans aucune expérience d’entraîneur principal (il a été assistant à Houston et Brooklyn) mais qui s’est montré capable de perpétuer l’identité parisienne et le jeu d’Iisalo. , qui ne laisse aucun répit à l’adversaire, déconcerté par les tirs extrêmement précoces – quitte à connaître le déchet – et la pression tout-terrain des Parisiens.

« La plupart des joueurs étaient sous contrat. Ils étaient habitués à jouer et à gagner d’une certaine manière, donc l’intelligence devait continuer ainsi. Nous avons fait plusieurs entretiens avec des coachs et Tiago a été le plus convaincant car c’était un match qui lui parlait”, raconte Sy. “Nous avons pris le pari de le recruter plutôt que de nous tourner vers un entraîneur plus expérimenté mais qui jouerait beaucoup plus lentement, avec un jeu calme qui ne nous ressemble pas du tout”, ajoute le directeur sportif d’un club qui, dans sa quête pour la fidélisation du public, veut proposer « un jeu qui avance, qui plaît, car il ne faut pas oublier que c’est un spectacle ».

Paris soigne ses statistiques

Ce jeu qui régnait sur l’Eurocoupe est aujourd’hui transposable à l’Euroligue : Paris Basketball est l’équipe qui tente le plus de tirs à trois points (30,4 en moyenne) et prend le plus de rebonds offensifs (13,6) par match et est deuxième en interceptions (7.4).

Il est toujours mené par son duo électrique de meneurs TJ Shorts (5e meilleur buteur avec 16,4 pts/match de moyenne) et Nadir Hifi (5ème meilleur tireur de loin, 2,4 tirs gagnants/match), fers de lance d’un effectif moins fourni quantitativement en général et qualitativement à l’intérieur que la concurrence.

Un duo qui a déjà semé la terreur en C2 la saison dernière et qui, comme le club, dont le budget (18,8 millions d’euros) est l’un des plus faibles de la C1, a jusqu’ici réussi son examen en classe supérieure.

 
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