Cinq ans de prison et une peine d’inéligibilité ont été requis contre Marine Le Pen ce mercredi. La chef de file des députés du Rassemblement national a clamé « son innocence » lors de ce procès.
C’est un réquisitoire très attendu et dont les conséquences politiques pourraient être graves. Le parquet de Paris a requis ce mercredi 13 novembre cinq ans de prison et une peine d’inéligibilité à l’encontre de Marine Le Pen. La triple candidate à l’élection présidentielle est accusée d’avoir détourné des fonds du Parlement européen au profit de son parti, le Front national à l’époque des faits. La députée a dénoncé la « violence des réquisitions » contre elle et son parti.
Quelques instants plus tard, plusieurs élus d’extrême droite ont apporté leur soutien au chef des députés du Rassemblement national, notamment sur les réseaux sociaux à travers #JeSoutiensMarine.
« Une attaque contre la démocratie »
Le président du RN Jordan Bardella a écrit que « l’accusation n’est pas dans la justice : elle est dans l’acharnement et la vengeance contre Marine Le Pen », estimant que la mise en examen du parquet de Paris est « une atteinte à la démocratie ».
Plusieurs députés ont publié des photos d’eux avec Marine Le Pen à leurs côtés, comme la porte-parole du parti Laure Lavalette, Sébastien Chenu ou encore le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy.
De son côté, le président de Reconquête Éric Zemmour a déclaré que « ce n’est sûrement pas à la justice de décider qui peut être candidat à l’élection présidentielle ».
Après les plaidoiries finales, le procès reprendra lundi prochain, les plaidoiries de la défense étant prévues dans deux semaines.
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