Proche de Donald Trump, Elon Musk vient d’être nommé à la tête d’un Département de l’Efficacité du Gouvernement aux Etats-Unis dont l’objectif pourrait être de réaliser 2 000 milliards de dollars de coupes nettes dans un budget fédéral de 6 500 à 7 000 milliards.
Fraîchement réélu président des Etats-Unis, Donald Trump ne sera investi que le 20 janvier. Un retour à la Maison Blanche que le républicain prépare déjà, listant les noms de ceux qui gouverneront à ses côtés. Récemment, c’est celui du milliardaire Elon Musk qui est sorti. Proche de Donald Trump et fervent défenseur de sa cause tout au long de la campagne présidentielle américaine de ces derniers mois, le patron de Telsa et X va bientôt se voir confier un nouveau ministère baptisé « Efficacité du gouvernement ».
Avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy, également nommé dans la nuit de mardi à mercredi par Donald Trump, Elon Musk « tracera le chemin de [l’]administration [Trump] “Il faut démanteler la bureaucratie gouvernementale, réduire les réglementations excessives, réduire les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales”, a déclaré Donald Trump dans un communiqué. L’objectif ultime serait de réaliser pas moins de 2 000 milliards de dollars de coupes nettes dans le budget du gouvernement fédéral, estimé à ce jour entre 6 500 et 7 000 milliards de dollars, souligne Le Figaro.
Une annonce qui n’a pas manqué de faire des émules outre-Atlantique. Alors que la France doit elle-même envisager de réduire son budget, plusieurs personnalités de droite ont félicité Elon Musk pour sa promotion. “J’en ai rêvé, Musk va le faire”, a réagi sur X Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France. Plus surprenant, le Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, a également félicité Elon Musk « pour avoir accepté ce grand défi ». Et d’ajouter : « J’ai hâte de partager avec vous les meilleures pratiques pour lutter contre la bureaucratie excessive, réduire la paperasse et repenser les organisations publiques afin d’améliorer l’efficacité des agents publics. »
Des propos qui ont rapidement suscité l’indignation de la gauche et des syndicats. « On pensait que le trumpisme en France se limitait à l’extrême droite. Nous avions tort. Nous avons Guillaume Kasbarian, le Français Elon Musk sans électricité», a critiqué le patron des socialistes, Olivier Faure, sur X. «Mieux mieux, nous avons clairement un aficionado des actions de Trump et du libertaire Musk au gouvernement. Un Michel Barnier commenter cet éloge en anglais de la part d’un partisan de la destruction totale de l’Etat ? a également réagi le député insoumis, Éric Coquerel sur . Même son de cloche chez les autres syndicats.
Face au tollé, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a tenu à relativiser mercredi les propos des ministres, niant toute « convergence » entre le gouvernement français et le président américain Donald Trump. « Il n’y a aucune surinterprétation à faire. Mon collègue Guillaume est extrêmement mobilisé depuis des années sur la nécessité de simplifier et de débureaucratiser l’administration française. Il a félicité son homologue et cela s’arrête là », a-t-il déclaré. -elle a assuré.
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