La deuxième journée avec les Bleus est déjà l’occasion d’une conférence de presse pour Lucas Chevalier, longuement interrogé sur ses ambitions personnelles.
A peine arrivé et déjà bizuté, Lucas Chevalier a débuté son aventure avec les Bleus ce lundi, en gravissant les marches de Clairefontaine, et se présente le lendemain, ce mardi, en conférence de presse. Il se retrouve ainsi face aux plus grands médias nationaux, bien loin de ceux qui occupent son quotidien lillois.
C’est ainsi que, dans l’ordre naturel des choses, est venu le temps des présentations : « Je suis un gardien assez complet, assez moderne. Je ne pense pas avoir de faiblesses, mais des points à améliorer. Je pense au jeu de jambes, à la précision dans tout ce qui implique les redémarrages et les prises de décision. C’est ce qui vous amène au très haut niveau. Après, il y a tout ce qui sera la gestion de l’espace et le placement. Honnêtement, je pense que cela viendra avec l’expérience. Prendre des buts dans des situations où on peut faire mieux, c’est ça qui va me nourrircite Lucas Chevalier.
Pour mes atouts, je me considère comme un gardien assez vif, avec un bon jeu de jambes. Cela contribue grandement à ma capacité à réaliser tout ce que je fais. »il juge ainsi.
Les présentations sont faites puis vient le temps de parler de vos ambitions personnelles. Lucas Chevalier se voit-il défendre les cages de l’équipe de France lors des prochaines grandes compétitions (Coupe du Monde et Euro) ? « Je ne dirais pas qu’il est tôt pour en parler, mais un peu quand mêmecommence-t-il en riant. Je ne suis même pas là depuis 24 heures. J’ai 23 ans, j’ai tout à faire dans ma carrière. Même si j’ai fait des petites choses qui m’ont permis d’être ici, il me reste encore 15 ans faciles. Donc tout doit être fait »insiste le gardien lillois.
« La place de numéro 1 dépend d’un très bon club. Il faut avoir cette lucidité”
Mais visiblement, il n’est pas insensible à de tels objectifs événementiels : « C’est un rêve, c’est mon pays. J’avais un père qui était commissaire de police et un grand-père qui était militaire. J’ai une culture, des valeurs qui représentent tout ça et j’y suis évidemment sensible. A chaque fois que je franchissais une étape, je ne me mettais jamais la pression pour me dire que je devais faire ceci ou cela. Cela s’est fait naturellement avec ce que je peux faire, avec mon talent, mon travail, les gens qui m’entourent. Si je dois évoluer, si cela doit arriver, c’est parce que mon travail aura été bien fait. Je ne me mets aucune pression et tant mieux si cela arrive.confie Lucas Chevalier.
La première étape, avant de briller dans les plus grandes compétitions internationales, est d’aller chercher la place de numéro 1 actuellement occupée par Mike Maignan en équipe de France. Un objectif qui ne pourra être atteint que s’il quitte son club formateur, Lille :
« J’arrive, je joue au LOSC. Nous sommes dans une très grande nation, tous les joueurs jouent dans de très grands clubs européens. Lille est un très grand club européen, mais il y a des marches au-dessus. C’est sûr que quand tu joues dans de très grands clubs, tu joues des affiches plus grosses, tu es plus regardé, tu as plus d’exigences. On le voit aujourd’hui avec Mike (Maignan) à l’AC Milan, qui est un très grand club. C’est sûr que la place de numéro 1 dépend d’un très bon club. Il faut avoir cette lucidité”a conclu Lucas Chevalier en conférence de presse ce mardi 12 novembre.
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