Une étude révèle qu’environ un tiers des abonnés aux plateformes de streaming adoptent des comportements qui ne leur conviennent pas. Vous faites peut-être la même chose sans le savoir.
Entre Netflix, Vidéo principale, Max.Disney+ et consorts, les fans de films ou de séries ne savent plus vers qui se tourner. Pour ceux qui veulent être sûrs de ne rien rater, la facture mensuelle peut vite devenir très élevée. D’autant que les services de streaming ne se lassent pas d’augmenter régulièrement leurs prix, au grand désarroi des utilisateurs qui n’y gagnent souvent rien en retour. Il existe de nombreuses offres groupées comme celle proposée par Free avec sa Freebox Ultra, mais tout le monde n’y a pas droit.
Les clients doivent donc faire des choix ou, comme le révèle une étude de la société d’analyse Antenna, recourir à une stratégie de plus en plus répandue : pause. Pas celui que vous activez lorsque quelqu’un sonne à la porte pendant que vous regardez votre épisode. Nous parlons deinterrompre l’abonnement à un site de streaming avant de le reprendre quand son contenu nous conviendra à nouveau.
Un tiers des abonnés aux plateformes de streaming adoptent ce comportement spécifique
Les chiffres montrent que cette tendance s’accentue aux États-Unis. En termes de pourcentage médian mensuel, 34,2% des Américains ont repris un abonnement à un service qu’ils avaient quitté en 2023. À la même période en 2022, ils étaient de 29,8 %.
Toutes les plateformes ne sont pas dans le même bateau. Si environ 30% des abonnés Disney+ ou Max se sont déjà inscrits au moins deux foisc’est beaucoup plus rare avec Netflix. Dans tous les cas, les raisons évoquées sont logiques : payez moins cher et ne le faites que lorsque vous êtes sûr de regarder un ou plusieurs programmes.
Même s’ils ne sont pas majoritaires, les clients qui suspendent leur abonnement bénéficient d’un impact direct sur les revenus des sites de streaming. Cela les oblige en théorie à proposer en permanence des contenus attractifs pour faire revenir les déserteurs. Ou augmenter les prix pour compenser, ça dépend.
Source : Le Wall Street Journal
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