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Bram. 11 novembre : « La paix n’est pas acquise, jamais ! »

l’essentiel

De nombreux Brames ont participé à la cérémonie hier, en fin de matinée.

A l’arrivée au Monument aux Morts, la cérémonie a débuté par la lecture des messages du Ministre des Armées et de l’Union Française des Anciens Combattants. Après avoir déposé quatre gerbes de fleurs, Eugène Saffon, président de la Fnaca, a récité les noms de tous les soldats brames morts pour la lors des différents conflits. Mme Le Maire s’exprime ensuite en s’inspirant du Maréchal Foch en introduction : « Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » Elle a poursuivi : « Cette date nous unit pour rappeler que toutes les guerres sont meurtrières, apportent désarroi, horreur et chagrin… Et pourtant aujourd’hui la guerre persiste : en Ukraine, en Syrie, au Liban, à Gaza. Et pourtant aujourd’hui nous sommes toujours confrontés à des idées simplistes. des idéologies qui se nourrissent de la haine des autres et qui portent fondamentalement atteinte à nos idéaux de fraternité. C’est à nous de préserver la paix car tous ces conflits s’enracinent dans les moindres ferments de haine et d’intolérance, dans les moindres interstices d’injustice et d’inégalités ».

“C’est gagné, protégé, chéri

S’adressant aux représentants des Anciens Combattants, aux enseignants, aux jeunes conseillers municipaux et à l’ensemble de l’assistance, Claudie Faucon-Méjean a conclu : « S’il faut retenir une leçon en méditant chaque année au pied du Monument aux Morts, c’est que la paix n’est jamais acquise ! Au contraire, il doit être gagné, protégé et chéri.

Deux jeunes collégiens, membres du CMJ, lisent l’émouvante lettre d’un jeune poilu disparu après la bataille de Loos, dans le Pas-de-Calais, en 1915. Le 14 décembre 1914, il écrit à ses parents : « Il se passe dans la guerre des choses qu’on ne croirait pas, la guerre semble autre chose, elle a été sabotée, avant-hier Français et Allemands se sont serré la main. Incroyable, je vous le dis, pas moi, j’en aurai ! Je l’ai regretté. Comme l’avait dit le maire quelques minutes plus tôt, Gervais et la plupart des soldats morts au combat n’avaient aucune haine envers ceux d’en face, tous victimes de la même machine à écraser les hommes. Après quelques mots de remerciement, le cortège s’est reformé pour regagner la mairie, où il s’est dispersé.

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