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Le leader de Charlie Dalin poursuivi, premier coup de tabac dans la nuit au Cap Finisterre


Le classement de 19 heures, ce lundi 11 novembre.

Vendée Globe, screenshot.

Le classement est toujours mené par Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), mais les écarts se stabilisent, voire se resserrent, depuis les évolutions observées entre lundi matin et début d’après-midi. A noter les retours de Jérémie Beyou, Nicolas Lunven et Louis Burton. Yannick Bestaven est passé de la 4e à la 10e place du classement, sans doute l’effet d’un déplacement vers l’ouest, dont il pourrait bénéficier plus tard.

Cette première journée aura touché deux gros bras : Boris Herrmann, confronté à un problème technique, est 22ème à 79 milles et Samantha Davies, 25ème à 80 milles. Rien de rédhibitoire en terme de distance, mais en terme de lieux…

Rafales de 40 nœuds

C’est la fin de l’armistice avec la météo ! Après un vent légèrement croissant depuis le départ poussif de dimanche, la flotte va vivre une soirée sportive au passage du cap Finisterre. « C’est la première zone sportive de la course », souligne Basile Rochut, consultant météo du Vendée Globe. Au passage, le vent sera fort à 30 nœuds et des rafales à 40 nœuds. Et le vent devrait continuer à se renforcer.

«Ça se passe bien», résumait en plein jour Paul Meilhat, parlant d’une mer terrible et de la nécessité de réduire la toile à l’avant.


Jérémie Beyou progresse au classement et pourrait bénéficier de conditions encore plus musclées.

Laurent Theillet / SO

Option

Les concurrents devront décider de passer entre les côtes espagnoles et l’ouest de la DST (système de séparation du trafic) interdite aux marins. Deux options s’offrent à eux : partir à l’ouest de la DST ou à l’est, cette seconde option étant plus périlleuse puisqu’elle longe la côte.

« Le passage du cap Finisterre sera sensible », a insisté le Britannique Sam Goodchild (Vulnérable). Ce ne sera pas très long mais le vent sera plus fort. Il faudra veiller à rester dans la régate sans faire de bêtises.

Pour se protéger, Violette Dorange (Devenir) a décidé d’affaler son spi (NDLR : la plus grande voile d’avant) dès que le vent atteint une vingtaine de nœuds. «Ça me permet d’être un peu plus en sécurité», confie la Charentaise-Maritime. Je me méfie du vent du Cap Finisterre qui peut devenir très très fort, notamment en début de course.

Ensuite, la descente de l’Atlantique va se poursuivre et la régate aussi. « Les routes convergent, il devrait y avoir peu d’écart entre les bateaux », analyse Basile Rochut. La bataille monte en intensité, et la distance de 300 milles parcourue par Charlie Dalin dans les premières 24 heures devrait être grandement améliorée au cours des 24 prochaines.

 
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