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Éditorial métropolitain
Publié le
11 novembre 2024 à 12h30
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Ce lundi 11 novembre 2024Montpellier a célébré le 106ème anniversaire de l’Armistice de 1918 dans un lieu insolite : l’Arc de Triomphe. Traditionnellement, cette cérémonie se déroule au monument aux morts de la ville, où sont inscrits les noms des 1 741 Montpelliérains morts pour la France.
Cette année, le choix de l’Arc de Triomphe a été salué par les autorités locales, comme le maire Michaël Delafosse : « En accord avec le préfet, nous avons souhaité organiser cette commémoration ici, dans ce lieu majestueux de notre ville. » François-Xavier Lauch a également souligné la symbolique de ce lieu, rappelant que l’Arc de Triomphe, bien que n’étant pas directement lié à la Grande Guerre, est érigé dans une rue dédiée au maréchal Foch, figure militaire de la victoire française.
Le symbole de la jeunesse et de l’espoir
La cérémonie, marquée par le déploiement des couleurs nationales sous le ciel montpelliérain, a également honoré les jeunes générations. « Ce matin, parmi les porte-drapeaux, la jeunesse est à l’honneur. Elle incarne l’espoir pour l’avenir, un engagement pour la paix qu’il faut cultiver », a déclaré Michaël Delafosse. Pour l’édile, la mémoire de la Première Guerre mondiale est une composante essentielle de l’identité montpelliéraine. Même si Montpellier n’était pas un site de première ligne, la ville jouait un rôle majeur d’arrière et de lieu d’entraînement pour de nombreux soldats : « Plus de 110 ans après, nous gardons le souvenir de ces jeunes hommes qui ont sacrifié leur vie pour la France. »
Les discours ont également rappelé la fragilité de la paix. Le préfet de l’Hérault a également insisté sur la vigilance nécessaire au maintien de la paix, défi constant dans un monde encore marqué par les conflits : « À l’heure où certaines puissances remettent en cause les fondements de l’ordre international, il est essentiel de défendre les valeurs de paix et de liberté. »
Hommage aux sacrifices
La cérémonie a souligné le devoir de gratitude envers ceux qui ont donné leur vie. Le maire de Montpellier a rappelé un témoignage poignant du général de Castelnau, évoquant les dures conditions du front : « Leur vie était de marcher sous le fardeau, de se battre jour et nuit, de mourir dans l’obscurité. » Cet hommage était accompagné d’un message d’espoir : « Les soldats de France, aujourd’hui encore, restent animés par la même volonté de défendre l’honneur de la patrie », a-t-il insisté. La présence d’associations patriotiques, de porte-drapeaux et de familles a également montré la continuité de cet engagement dans la mémoire collective montpelliéraine.
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