A l’occasion du 106e anniversaire de l’armistice de 1918, le maire de Meaux estime, sur France Inter, que “le sens de la tragédie, c’est la guerre”.
franceinfo – avec France Inter
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Publié le 11/11/2024 09:41
Temps de lecture : 1min
« Le rôle des politiques, c’est d’avoir cette culture historique »a estimé Jean-François Copé sur France Inter lundi 11 novembre. Dans la journée, le maire de Meaux en Seine-et-Marne accueillera le Premier ministre Michel Barnier pour l’inauguration et la première ouverture de la tranchée reconstituée du Musée de la Grande Guerre.
« Notre mémoire fait défaut »observes Jean-François Copé, regretting in passing “que nous [ait] perdu conscience de ce qu’était une tragédie ». Le maire de Meaux évoque une anecdote avec sa fille qui utilise le mot “tragique” lorsqu’elle constate que son téléphone portable ne fonctionne plus. Jean-François Copé a alors répondu que “Ce qui est tragique, c’est votre grand-père qui a échappé à une rafle, sauvé par les Justes en 1943 à Aubusson.”
“Le sens de la tragédie, c’est la guerre”juge l’édile, “ce qui veut dire que pour 2 000 ans, nous avons perdu notre père, notre frère, notre fils et nous vivons avec le souvenir vif de la mort »judge Jean-François Copé. « Aujourd’hui, nous avons perdu tout cela, car heureusement, il n’y a plus de guerre sur le continent de l’Europe occidentale, à l’exception des Balkans ». Le maire de Meaux prend également l’exemple de l’Ukraine, où selon lui désormais, «Beaucoup de Français, beaucoup de citoyens européens disent : ‘Pourquoi mourir pour l’Ukraine ?’»says Jean-François Copé.
Il faut donc maintenir « culture historique »recommande le maire de Meaux. « J’ai toujours pensé que la différence entre un dirigeant politique ordinaire et un homme d’État résidait dans la culture historique. Il ne faut pas accepter la compétition des mémoires, il ne faut pas accepter la déconstruction des contextes historiques, il faut la partager avec les jeunes générations. C’est notre devoir premier..
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