La 12ème journée de Serie A s’est terminée : Naples conserve la tête du classement, suivi par cinq équipes à un point, dont la surprenante Fiorentina de Raffaele Palladino.
Ce navigateur n’est pas pris en charge, veuillez en utiliser un autre ou installer l’application.
Ci-dessous les scores de 10 à 0 pour toutes les équipes du championnat, du plus haut au plus bas.
10 – La Fiorentina et l’Atalanta ne s’arrêtent jamais
Que l’Atalanta puisse être un outsider pour le Scudetto après des années de croissance était presque prévisible, mais que la Fiorentina ait également marqué 25 points en 12 journées ne l’était absolument pas ! Deux performances pas exceptionnelles, notamment en termes de continuité, celles contre l’Udinese et Vérone, pourtant toutes deux ont remporté leur sixième succès d’affilée.
La Fiorentina bénéficie de la certitude habituelle de Moise Kean, du premier triplé de sa carrière et à des niveaux jamais vus même au Paris Saint-Germain. L’attaquant veut faire la fortune de la Viola et de l’équipe nationale. Il sera toutefois difficile d’évincer Retegui, aujourd’hui dans l’ombre. Avec l’attaque brutale, Raoul Bellanova se charge de favoriser la victoire de la Déesse : passe décisive pour Pasalic, centre qui favorise la finale 2-1. Combien de tours Gasperini a dans son sac.
9 – Lazio inoxydable, Cagliari jusqu’au bout
L’équipe de Marco Baroni ne veut pas arrêter de rêver. Tout comme l’Atalanta et la Fiorentina, les Biancocelesti occupent la deuxième place avec 25 points au classement. Le match contre Monza a été loin d’être parfait, mais face à l’esprit et à la résilience d’un groupe uni et soucieux du football.
Selon Igor Tudor, Marco Baroni savait qu’il réduisait ses effectifs et, au contraire, l’entraîneur se révèle parfaitement capable de mener l’équipe vers un championnat de haut niveau. Incroyable, tout comme l’égalisation de Gabriele Zappa à la 90e minute qui a permis à Cagliari de battre Milan après son succès au Santiago Bernabeu contre le Real Madrid. Les Sardes sortaient de trois défaites consécutives et avec ce 3-3 inattendu, ils ont redonné confiance à l’ensemble du milieu.
8 – La Juventus autoritaire, Bologne retrouvée
Pas le meilleur match de la saison, mais une sortie très convaincante. Derby della Mole a contrôlé de bout en bout et s’est imposé surtout au milieu de terrain avec un Locatelli qui a dominé. Thiago Motta prend la mesure de son nouveau rôle et la Juventus semble avoir retrouvé de la solidité sans pour autant renoncer à une phase offensive productive.
L’impact d’un nom surprise comme celui de Timothy Weah, une nouvelle fois buteur, a été notable. Gestion parfaite de Conceiçao, avec un Portugais mortel pendant le match. La seule note discordante est celle de Dusan Vlahovic qui n’est qu’à moitié convaincant. Il y a cependant peu de fausses notes pour Bologne, qui a fait une déclaration bruyante contre la Roma au stade Olimpico, s’imposant et poussant la direction de Giallorossi à limoger Ivan Juric.
7 – Naples et l’Inter dignes d’un grand match
Chacun avec ses propres caractéristiques, chacun avec ses propres limites. Deux équipes fortes qui se sont battues lors du report de ce 12ème tour, démontrant qu’elles sont pleinement capables de lutter pour la tête.
L’intensité de l’Inter en seconde période a été impressionnante, obligeant Naples à adopter une défense serrée et mettant en valeur les caractéristiques d’Alessandro Buongiorno. Le plan de match des Azzurri est remarquable, encore une fois en tête à San Siro et atteint seulement par magie par Hakan Calhanoglu.
6 – Empoli se calme, Parme respire
Empoli connaît des hauts et des bas dans cette première partie de saison, mais peut se targuer d’avoir déjà six points d’avance sur la zone de relégation. Le tirage au sort de Lecce ne fait que confirmer la qualité globale du travail accompli jusqu’à présent.
Parme a retrouvé le chemin de la victoire après le triomphe contre Milan fin août : ils ont battu Venise à l’extérieur et peuvent enfin souffler au classement, à trois points de l’avant-dernier Lecce.
5 – Côme ne décolle pas
L’équipe de Cesc Fabregas joue un football très agréable, mais ne parvient pas à se mettre en marche. Les points gagnés ne sont que de dix, soit un de plus que l’avant-dernière place. L’égalisation au dernier souffle contre Gênes crie encore à la revanche.
4 – Vérone et l’Udinese en crise ?
Vérone se retrouve face à l’inarrêtable Fiorentina de Raffaele Palladino, emmenée par un Moise Kean qui monte et inscrit un triplé. Il était difficile de faire mieux à cette occasion, mais l’équipe Scala dilapide peu à peu l’avantage accumulé sur ses concurrents au cours des premiers jours. Les quatre défaites lors des cinq derniers matches sont un signe inquiétant.
L’Udinese, en revanche, s’est beaucoup plaint de la défaite de retour subie contre l’Atalanta. La direction frioulane a demandé des excuses à l’AIA, mais au-delà des prétendues fautes arbitrales, force est de constater que la magie des premiers jours s’estompe. L’équipe de Kosta Runjaic ne joue pas mal, mais le niveau de performance a baissé et les quatre défaites lors des cinq derniers matchs sont là pour le prouver.
3 – Lecce en difficulté, Genoa sans continuité
L’équipe du Salento s’est de nouveau révélée en difficulté, même si elle jouait à domicile contre une équipe en direct. Le nul obtenu dans le dernier quart d’heure a laissé Monza et Venezia à la dernière place du classement, mais cela ne peut pas suffire pour dormir paisiblement et espérer une reprise.
Gênes, de son côté, peine à trouver la continuité. Après la victoire à l’extérieur contre Parme, le match à Marassi contre Côme aurait pu être l’occasion de devancer les concurrents directs qui occupent actuellement la zone de relégation et le griffon a dû se contenter d’un match nul à la dernière minute.
2 – Milan toujours pareil, Turin coulé
Dans la ronde de championnat où l’on a pu profiter de la consécration définitive de Tijjani Reijnders comme joueur de haut niveau et du retour à des niveaux très élevés de Rafa Leao qui a marqué un doublé, les Rossoneri doivent plutôt analyser un nouveau faux pas contre Cagliari. Les hauts et les bas de la direction de Paulo Fonseca sont alarmants. Défense totalement incohérente, non seulement au niveau des automatismes du département mais aussi surtout au niveau des individus.
Malick Thiaw et Strahinja Pavlovic semblent mal assortis, maladroits et distraits. Fofana connaît aussi le plus classique des mauvais jours. Le spectacle d’horreur aurait pu encore valoir trois points, mais la magie de Gabriele Zappa a condamné les Rossoneri à un arrêt amer. Amer comme celui que connaîtra Turin, qui a commencé fort cette saison mais a calé au cours du dernier mois et demi, au cours duquel il a subi quatre défaites. Le dernier du derby contre la Juventus.
1 – Monza et Venise, donc se sauver est difficile
Les performances contre la Lazio et Parme ne sont pas non plus à négliger, mais les deux équipes continuent de lutter extrêmement dur pour marquer des points. Alessandro Nesta et Eusebio Di Francesco y mettent des idées et de la volonté, mais les résultats n’arrivent pas.
Les limites des équipes sont très évidentes : du côté de la Brianza dans la production et la mise en œuvre offensive, du côté de la lagune surtout en ce qui concerne le sac à dos.
0 – Rome, désastre total
Deux licenciements en 12 jours parlent d’eux-mêmes, mais le désastre va bien au-delà de l’aspect technique comme en témoignent des résultats en deçà de toute attente. Le club Giallorossi n’est pas proche de l’équipe, n’a pas encore pris la peine de nommer un PDG post-Lina Souloukou et communique de manière grotesque.
La note sur le site officiel annonçant le licenciement d’Ivan Juric semble vraiment approximative et tout empire avec l’intervention dans DAZN vague (et en français) du directeur sportif Florent Ghisolfi pour commenter le choix.
Partagez cet article
Related News :