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les Montpelliérains sont toujours en vie et n’ont pas renoncé à maintenir

Montpellier a fêté ses 50 ans dimanche 10 novembre, avec une victoire contre Brest (3-1).

« À nos étoiles pailladins qui font briller le ciel. » La banderole de la Butte déployée à la minute Loulou à la 74e minute était hautement symbolique. Dimanche, en fin d’après-midi, le ciel accompagnait les Montpelliérains vers leur deuxième victoire de la saison.

Comment pourrait-il en être autrement alors que le club fête ses 50 ans et a ressorti le maillot rouge historique ? Pour les festivités de la semaine prochaine, le gâteau aura meilleur goût et les joueurs pourront rester là, la tête haute. Car il y avait la victoire mais aussi le chemin.

Une équipe méconnaissable dans le bon sens du terme

Quelle transformation de l’équipe de Montpellier d’une semaine sur l’autre… C’était méconnaissable mais dans le bon sens du terme. A l’image de Wahbi Khazri (voir ci-dessous) et Mousa Tamari inspirés offensivement mais aussi tous leurs coéquipiers. Bref, un vrai match d’équipe comme on n’en avait pas vu depuis le début de saison et la preuve que cette équipe a du potentiel. Mais elle ne l’avait pas démontré.

Pourtant, Jean-Louis Gasset n’avait procédé qu’à un seul changement par rapport au match du Havre (1-0) la semaine dernière, choisissant un retour à une défense à quatre et une offensive de plus avec Mousa Tamari qui remplace Falaye Sacko. Mais l’ailier jordanien a tout changé puisqu’il a été impliqué sur les deux penaltys provoqués et sur le coup franc victorieux de Khazri.

Des dirigeants qui répondent

On retrouve également Issiaga Sylla dont le centre trouve la main de NDiaye. Le penalty a été transformé par Arnaud Nordin (5e) permettant au MHSC de mener pour la première fois cette saison à domicile. Dans l’euphorie et avec des signes enfin positifs, le coup franc de Khazri passait au milieu du mur et le gardien Bizot effectuait une main (12e).

Contrairement à Benjamin Lecomte décisif consécutivement devant Sima et Lees-Melou (50e). Des cadres présents tant dans leur état d’esprit que mentalement. Montpellier ne s’est pas effondré après le but refusé à Adams (30e) qui s’est blessé sur place, ni après la réduction du score par Martin (50e) ni après le penalty raté par Arnaud Nordin (60e).
Et la preuve que quand le football veut vous sourire, ce sont les remplaçants, Maamma sur un centre et Coulibaly à la finition, qui ont plié le match (84e).

Les supporters pourraient célébrer l’anniversaire de leur club en déclenchant des feux d’artifice. Il en faudra d’autres sur le terrain pour se sauver mais Montpellier est toujours en vie.

 
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