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Donald Trump remporte l’Arizona, dernier État clé, et confirme l’ampleur de sa victoire face à Kamala Harris

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Le républicain Donald Trump, élu 47e président des États-Unis, lors de sa campagne en Caroline du Nord, le 4 novembre 2024. JONATHAN DRAKE / REUTERS

Il a donc remporté tous les États swing. Donald Trump a gagné face à Kamala Harris en Arizona, a annoncé l’Associated Press samedi 9 novembre. Il s’agit du dernier Etat dont le résultat n’avait pas été annoncé par l’agence de presse américaine. Le candidat républicain avait déjà été déclaré vainqueur dans les six autres Etats clés : Géorgie, Caroline du Nord, Pennsylvanie, Wisconsin, Michigan et Nevada.

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Les onze votes électoraux remportés en Arizona ne changent pas le résultat du scrutin mais confirment l’ampleur de la victoire de la candidate républicaine face à la démocrate Kamala Harris. Au total, il l’a emporté par 312 voix contre 226 pour son adversaire. Il a fait mieux qu’en 2016, lorsqu’il avait dominé, pour sa première élection présidentielle, Hillary Clinton par 306 votants contre 232. Et mieux que Joe Biden en 2020 qui, lui aussi, l’avait emporté par 306 votants.

Contrairement à 2016, Donald Trump devrait également remporter le vote populaire cette année. Alors que le décompte touche à sa fin, il a récolté plus de 74 millions de voix, contre un peu moins de 71 millions pour Kamala Harris. Si cette tendance se confirme à l’issue du décompte, il sera le premier président républicain depuis vingt ans – George W. Bush en 2004 face à John Kerry – à y parvenir.

Il ne s’agit cependant pas d’un raz-de-marée : globalement, il ne rassemble guère plus de voix qu’en 2020. C’est son adversaire qui perd par rapport au score réalisé, lui il y a quatre ans, par Joe Biden qui avait rassemblé plus de 81 millions de voix.

Pour gouverner, Donald Trump pourra s’appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. L’issue de l’élection à la Chambre des représentants reste incertaine, avec vingt sièges encore à attribuer, mais les Républicains ne sont qu’à cinq sièges de la majorité.

Le président élu sera reçu par Joe Biden mercredi à 17 heures (heure de Paris) dans le Bureau ovale, a annoncé samedi la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. Le président sortant s’est engagé jeudi à assurer un transfert de pouvoirs « paisible et ordonné » avec le Républicain qui prendra ses fonctions le 20 janvier.

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Les deux hommes doivent se préparer à l’arrivée de la prochaine administration, dans laquelle des personnalités comme le milliardaire Elon Musk ou Robert F. Kennedy Jr pourraient jouer un rôle important.

Cette rencontre avec Joe Biden avait été annoncée, mais la date n’avait pas encore été précisée. M. Trump, qui n’a jamais reconnu sa défaite aux élections de 2020 et qui a boycotté la cérémonie d’investiture du président démocrate, a déclaré jeudi : “j’attends cette rencontre avec impatience” à la Maison Blanche, selon son équipe.

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Défaite après une âpre campagne, la vice-présidente démocrate Kamala Harris a également assuré qu’elle “ça aiderait” Donald Trump à cette époque.

Mike Pompeo et Nikki Haley exclus du futur gouvernement

Le magnat de l’immobilier – cible de deux tentatives d’assassinat durant la campagne, inculpé et condamné au pénal et au civil – dispose de soixante-quatorze jours pour mettre en place son équipe gouvernementale.

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Le républicain a procédé jeudi à sa première nomination majeure : Susie Wiles, architecte de sa campagne, sera sa chef de cabinet, un poste stratégique qui n’avait jamais été occupé par une femme. La suite devrait être annoncée dans les semaines à venir.

Robert F. Kennedy Jr, neveu du président assassiné et ancien candidat indépendant aligné sur Donald Trump, pourrait se voir confier des responsabilités en matière de santé publique. Il est connu pour ses positions anti-vaccin. Et le milliardaire Elon Musk, qui a fait campagne très activement pour Donald Trump, pourrait être chargé de réorganiser en profondeur l’administration fédérale.

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Le républicain a en revanche fait savoir samedi sur son réseau Truth Social qu’il ne rappellerait pas son ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, pressenti pour diriger le Pentagone, ni l’ambassadeur des États-Unis à l’ONU sous son mandat, Nikki. Haley, devenue sa rivale lors des primaires républicaines, pour faire partie de son gouvernement.

Promesses de baisses d’impôts et d’expulsion des migrants

Passer les clés de la Maison Blanche au républicain sera une humiliation pour le président sortant, Joe Biden, accusé par son camp d’avoir, par orgueil, facilité ce retour retentissant. Après des semaines de campagne sans avancée, ce dernier s’est retiré de la course en juillet alourdi par son âge, 81 ans, au profit de son vice-président.

Nancy Pelosi, l’une des principales voix du Parti démocrate, a déclaré au New York Times quoi “si le président était sorti [de la course] avant, il y avait peut-être d’autres candidats »ajoutant que le soutien immédiat de Joe Biden à Kamala Harris avait empêché la tenue d’une primaire. L’ancien président de la Chambre des représentants américaine a cependant salué “l’engouement” suscitée par Kamala Harris lors de sa campagne.

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Cette dernière, qui a qualifié son adversaire de “fasciste” et un “Danger pour la démocratie”, n’a pas réussi à convaincre les Américains qu’elle comprenait leurs préoccupations économiques et sécuritaires.

Selon les sondages à la sortie des urnes, la principale préoccupation des électeurs était l’économie et l’inflation, qui avaient grimpé en flèche sous le mandat de M. Biden après la pandémie de Covid-19. Donald Trump a promis aux Américains d’améliorer leur vie grâce à des réductions d’impôts et de droits de douane. Le républicain a également déclaré qu’il procéderait à des expulsions “massif” de migrants irréguliers.

Le Monde avec l’AFP

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