Le décès, survenu après plusieurs jours de coma en France, a donné lieu, selon Dakar Actu, à la rédaction d’un certificat du type de décès par un médecin français, concluant à une cause naturelle.
Cependant, l’autopsie commandée au Sénégal a révélé des éléments suggérant que le décès n’était peut-être pas naturel, ouvrant la voie à une enquête judiciaire.
Peu après le décès de Mamadou Moustapha Ba, un médecin français a délivré une sorte d’acte de décès confirmant une mort naturelle.
Et, selon les révélations de nos confrères du site précité, ce document a été déterminant pour permettre le rapatriement de la dépouille au Sénégal.
Mais dès l’arrivée du corps à Dakar, les autorités sénégalaises ont ordonné une autopsie.
Cette décision fait suite à des « éléments » révélés par l’enquête sénégalaise, qui justifiaient, selon le procureur de Dakar, des vérifications complémentaires pour établir les causes du décès.
Les résultats de cette autopsie, rendus publics par le parquet, contredisent les premières conclusions françaises.
En effet, l’expertise sénégalaise met en évidence des éléments « incompatibles avec une mort naturelle », évoquant ainsi les soupçons quant aux circonstances du décès.
Cette divergence entre les conclusions des médecins français et sénégalais a alimenté une vive polémique, relançant les débats autour de la transparence et de l’impartialité des procédures.
Les proches du défunt se retrouvent dans un état d’incompréhension, tiraillés entre les certitudes des autorités françaises et les enquêtes approfondies des autorités sénégalaises.
Du côté sénégalais, la suspension des formalités de levée du corps et d’inhumation témoigne de la volonté de mener des investigations plus approfondies pour dissiper tout doute.
Pour certains observateurs, cette décision témoigne d’une prudence face aux zones d’ombre qui entourent la mort de Mamadou Moustapha Ba, tandis que d’autres estiment qu’elle reflète une méfiance à l’égard des autorités médicales étrangères.
Cette situation complexe soulève plusieurs questions cruciales. Qui, médecins légistes français ou sénégalais, détient la vérité ? La divergence des avis médicaux pourrait-elle s’expliquer par des méthodes ou des critères d’analyse différents entre les deux pays ?
La situation soulève également des questions sur les implications politiques et diplomatiques d’une telle affaire.
Les citoyens, de leur côté, attendent des réponses claires et transparentes, à mesure que l’affaire prend de l’ampleur sur la scène publique.
Si l’enquête sénégalaise venait à confirmer la thèse d’une mort non naturelle, cela ouvrirait la voie à des poursuites pour établir d’éventuelles responsabilités.
En l’absence de conclusions définitives, l’affaire reste en suspens, alimentant spéculations et interrogations.
Le parquet de Dakar, en communiquant régulièrement, semble déterminé à garantir la transparence du processus, tandis que la famille et l’opinion publique espèrent que la vérité sera établie de manière claire et incontestable.
Cette affaire sensible rappelle l’importance de la coopération et de la confiance entre les autorités judiciaires et médicales internationales, afin de préserver l’intégrité des enquêtes et de rendre justice aux familles des victimes.
BKD….
Related News :