Ce dimanche 10 novembre, un nouveau numéro deUn dimanche à la campagne rassemble trois nouvelles personnalités. Le chef pâtissier star Christophe Michalak, le musicien et comédien Emmanuel Moire et l’actrice Sandrine Bonnaire. Installés dans les combles de la maison, Frédéric Lopez et ses invités sont revenus sur l’enfance de chacun. Sandrine Bonnaire raconte avec beaucoup d’ironie et de perspective son aventure familiale peuplée de ses dix frères et sœurs, sa mère extravertie et ses premières expériences au cinéma.
“Ma famille était tellement fauchée…“: Sandrine Bonnaire remembers in Un dimanche à la campagne sur son enfance marquée par des difficultés financières
“Même si je l’avais voulu, je n’aurais pas pu suivre des cours de théâtre ou de danse, ma famille était tellement fauchée que ça n’aurait pas pu être possible», explique l’actrice de 57 ans sur le ponton du jardin du plateauUn dimanche à la campagne. En effet, Sandrine Bonnaire a grandi dans une famille de 11 enfants. Elle a été élevée par une mère qu’elle qualifie de fantasque. Septième de sa fratrie, Sandrine Bonnaire se souvient de l’ambiance »bruyant« de sa vie de famille et des difficultés de ses parents à différencier toutes leurs filles : »Nos parents ont eu la bonne idée de nous donner presque tous nos prénoms avec «ine», ils se sont trompés à chaque fois «Corinne», «Sabine», «Jocelyn». C’est aussi beaucoup de joie dans la vie» confie-t-elle.
« Un chalet, sans eau ni électricité » : Sandrine Bonnaire dévoile les conditions dans lesquelles elle a grandi Un dimanche à la campagne
Née dans l’Allier, elle y a passé une partie de son enfance. A 7 ans, sa famille s’installe à Montlhéry. “Mon père et mon oncle avaient construit un chalet, sans eau ni électricité. Nous étions un peu gitans, un peu gitans. Nous ne nous lavions qu’une fois par semaine, ma mère nous lavait dans une baignoire, nous étions 4,5 dedans… Nous ne nous en sortions pas très bien. À l’école, les gens savaient que nous vivions ainsi. Mais en même temps nous sommes restés dignes, mes parents ont été très courageux. Il y avait une vraie liberté. Peut-être que l’audace que j’avais venait de là» raconte la comédienne à Frédéric Lopez. Elle poursuit : «Plus tard, nous avons déménagé à Grigny dans un appartement, il y avait de l’eau, de l’électricité et de la lumière au plafond et pour moi c’était un chic absolu.» Une histoire touchante et drôle dont l’actrice semble aujourd’hui très fière.
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