Diane de Charmasse, propriétaire d’un élevage où se trouvait la jument, a raconté à nos confrères que des chasseurs étaient venus la prévenir d’un “accident” et “qu’ils avaient tué un de mes chevaux”. En se rendant au pré, l’éleveur ne peut que constater la mort de l’équidé, touché par une balle à l’épaule.
“Il n’y a pas de droit à l’erreur”
Pour Diane de Charmasse, la jument n’aurait pas pu être tuée par une balle tirée hors du pré, comme l’assurent les chasseurs. « Elle a été tuée dans un endroit où ils se trouvaient visiblement dans le pré, car ici on ne tire pas sur des cloches et des sifflets. C’était vraiment ma maison, au milieu du pré. D’autant que la parcelle où ils chassent habituellement est bien séparée par une voie ferrée. Il y a des panneaux de propriété privée partout, il n’y a pas de place à l’erreur », estime-t-elle. « Un accident, c’est une balle qui ricoche ou quelque chose comme ça, mais ici, c’était un gars qui est entré dans une propriété privée, a vu un troupeau de chevaux et a tiré. »
Pendant qu’elle alertait la police, le tireur est rentré dans sa propriété avec son attestation d’assurance. « Il m’a expliqué qu’il ne fallait pas trop faire de bruit, que de toute façon, il a été assuré. Il m’a expliqué qu’il avait vu le troupeau de chevaux paniquer, mais qu’il avait quand même tiré. Il m’a dit qu’il avait tué un sanglier au même moment, mais dans la version qu’il a donnée à la police il n’y avait plus de sanglier. »
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