l’Office des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Tarn-et-Garonne est en première ligne

Elle prend place en première ligne lors des différentes commémorations devant les monuments aux morts du département. Aline Simon est directrice de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onacvg) du Tarn-et-Garonne depuis 2023.

Ce lundi 11 novembre, elle sera de nouveau aux côtés du préfet, du maire de Montauban, du député, mais aussi des conseillers départementaux et régionaux sur le cours Foucault de Montauban, avant de se rendre à Caussade, où se trouve le nouveau monument aux morts, rénové et déménagé au cours de l’année.

Trois missions principales

Mais au-delà des commémorations, l’Onacvg mène de nombreuses actions tout au long de l’année. « Nous avons trois missions principales : la reconnaissance du statut de quelqu’un qui a fait quelque chose. Par exemple, un soldat mort pour la France. Il s’agit d’une mention honorifique qui reconnaît que le défunt a donné sa vie pour la France. Ensuite, la réparation. Nous essayons de compenser ou de réparer ce que la personne a subi, que ce soit financièrement ou en accordant des droits à la personne ou à ses proches. fait à tous les niveaux, mais s’adresse particulièrement aux enfants et aux adolescents, ce que j’appelle des citoyens en construction.

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Pour mener pleinement à bien ses missions, Aline Simon est épaulée par deux assistantes. « Alexandre Taillefer est responsable de la reconnaissance et de la délivrance des cartes et des titres, mais aussi des relations extérieures. A ce titre, il travaille beaucoup les établissements scolaires et en représentation dans diverses cérémonies, appuie Mme Simon. Laurène Vidalo est Elle, chargée de la solidarité, reçoit notamment les personnes ou les demandes d’aide financière, qui sont analysées lors de commissions d’action sociale.

30 pupilles de la Nation, 31 blessés accompagnés

S’il est difficile d’estimer le nombre de ressortissants (c’est le mot approprié pour désigner les titulaires de la carte) de l’Onacvg dans le Tarn-et-Garonne, l’Office prend en charge 31 blessés de guerre ou victimes d’attentats à l’heure actuelle. « Et encore une fois, il y en a qui ne sont pas répertoriés parce qu’ils ne savent pas qu’ils le sont. Je pense notamment aux personnes qui souffrent de traumatismes psychologiques», analyse Mme Simon.

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Et puis il y a évidemment les Pupilles de la Nation. « Il y en a une trentaine dans le Tarn-et-Garonne. Ces enfants sont symboliquement adoptés par la Nation, ce qui n’enlève rien à l’autorité parentale. Nous les suivons jusqu’à leurs 21 ans, ils reçoivent une aide financière trimestrielle et sont accompagnés jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi. L’argent ne doit pas être un obstacle à leur développement», souligne le directeur de l’Office.