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RC Lens – FC Nantes. «Pallois s’est excusé dans le vestiaire», raconte Kombouaré

Le look des (très) mauvaises soirées. L’entraîneur nantais Antoine Kombouaré a été très marqué par la nouvelle défaite (3-2) de son équipe ce samedi soir à Lens. Entretien avec un coach très touché mais toujours combatif dans son discours.

Quel est votre sentiment après ce match au scénario catastrophe ?

C’est une grosse déception. On avait le sentiment d’avoir fait le travail, d’avoir enfin une victoire. On a craqué en fin de match… Ça a dû être le match de la révolte. On l’a montré mais pas pendant toute la durée du match. Nous avons néanmoins réussi à prendre l’avantage mais nous ressentons une certaine fébrilité. Et nous n’avons pas de réussite avec nous, comme les deux derniers buts encaissés. Le 2e but, Amian prend un petit pont. Et le 3ème est un cadeau… C’est embêtant car on voit beaucoup de déception dans le vestiaire. Ça marche, je vois une équipe qui tient le coup, qui se bat ensemble. Mais cela ne suffit pas. Nous devrons rester ensemble.

Quels peuvent être les mots après une telle désillusion ?

Je leur ai dit que c’était difficile de gagner un match. Lorsque vous marquez deux buts, vous devez prendre au moins un point. C’est le minimum que nous devions avoir ce soir. Nous avons joué un match cohérent. C’est dur et c’est le lot des équipes en difficulté. Mentalement, c’est compliqué. La coupe lui permettra de se régénérer, j’espère.

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Et vous, quels sont vos sentiments après ce gros coup à la tête ?

Déçu, évidemment. Mais je me connais. Je vais me battre. Je m’accroche. C’est ce que j’explique aux joueurs. Dans les moments difficiles, il faut des personnes résilientes. Il n’y a pas de place pour les personnes en deuil. Nous ne pouvons pas nous plaindre de notre sort. Je n’attends pas de soutien, nous sommes là pour tenir le coup. Je vais voir comment nous allons travailler. Le plus important est de rester unis.

Pourtant, vous avez proposé un match cohérent pendant 85 minutes…

C’est la difficulté dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Nous devons faire davantage. Ce n’est pas parce que nous corrigeons la situation aujourd’hui que nous récoltons immédiatement les fruits de notre travail. On a laissé filer beaucoup trop de points depuis le début de la saison. Aujourd’hui, on se remet sur les rails mais, comme nous l’avons dit lors de l’entretien, un match dure 95 minutes, voire plus.

« Il faut mettre les humeurs de côté ! »

Un mot sur Nicolas Pallois, auteur d’un gros match mais qui a commis l’erreur fatale sur le 3ème but…

Il s’est excusé à la fin du match, dans les vestiaires. C’est malheureux, ça lui tombe dessus. Contre Marseille, il avait déjà réalisé un grand match. Le marquage, sur l’action, n’est pas fait à 100% ce qui fait que les deux Nicos (Cozza et Pallois) se retrouvent en difficulté. Il est là, il s’accroche, il se bat. Il y a un désaccord et un peu d’excitation aussi. Il fait une tête lobée pour que l’attaquant ne puisse pas intervenir. En même temps, Alban (Lafont) avance… C’est pas de chance. C’est aussi la situation dans laquelle nous nous trouvons. Si vous faites ce genre d’erreur en étant 10ème au classement, ce n’est pas pareil. Nico est l’image de l’équipe ce soir. Il a fait un bon match mais la moindre erreur nous coûtait au moins un point.

Cependant, l’équipe a montré les valeurs de combat que l’on attendait avant le match…

Oui, c’est pour ça que c’est ennuyeux. On a l’impression d’avoir fait un match cohérent, solide. On a concédé peu de situations à part la tête de Thomasson en tout début de match. Alban (Lafont) n’a aucun arrêt à réaliser mais nous encaissons trois buts. Le public a poussé mais on a des joueurs d’expérience qui doivent gérer ces situations. Impossible de ne pas prendre un point en inscrivant deux buts face à la meilleure défense de Ligue 1… Il faut continuer à travailler et surtout rester soudés. Quand on perd des matchs, il faut mettre ses humeurs de côté.

Est-ce pour cela que vous avez fait sortir Thomas quelques minutes après son entrée ?

Il est clair qu’aujourd’hui, dans notre situation, il faut mettre de côté les états d’âme. On peut être déçu de ne pas débuter mais au retour, il faut montrer que le coach s’est trompé. Il faut se battre pour gagner du temps de jeu. Je suis dans la gestion, dans l’immédiateté.

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