L’équipe de transition du président élu Donald Trump a préparé des décrets et des proclamations qui retireraient les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et ouvriraient les terres occidentales au forage et à l’exploitation minière, selon un rapport.
L’équipe de transition énergétique et environnementale de Trump – chargée de rédiger ces actions – comprend son ancien secrétaire du ministère de l’Intérieur, David Bernhardt, et l’ancien administrateur de l’Agence de protection de l’environnement, Andrew Wheeler, a rapporté vendredi le New York Times.
Trump, 78 ans, a retiré les États-Unis de l’accord de Paris au début de son premier mandat, arguant que cet accord était inefficace car il permet aux pays de limiter volontairement leur propre pollution et cherche à imposer aux États-Unis et aux autres pays industrialisés des normes plus élevées.
Le président Biden a réintégré l’accord peu après son entrée en fonction.
Au cours de sa campagne, le président élu s’est régulièrement engagé à se retirer de l’accord sur le climat dès son entrée en fonction.
L’équipe de transition de Trump a également préparé des proclamations qui redessineraient les limites des monuments nationaux Bears Ears et Grand Staircase-Escalante dans le sud de l’Utah.
Le président élu a réduit la superficie des terres sous gestion par le gouvernement fédéral à Bears Ears (de 85 %) et à Grand Staircase-Escalante (47 %) au cours de son premier mandat, suite à une expansion sous l’administration Obama.
Trump a soutenu que l’expansion équivalait à « un accaparement massif de terres fédérales » et à un « abus flagrant du pouvoir fédéral », et que réduire leur taille « rendrait ce pouvoir aux États et aux personnes auxquelles il appartient ».
Biden, 81 ans, a élargi les zones protégées en 2021.
L’équipe de transition aurait également préparé des ordonnances qui élimineraient les bureaux fédéraux travaillant sur la « justice environnementale », un effort de l’administration Harris-Biden visant à réduire les « impacts disproportionnés du changement climatique » et de la pollution sur les communautés pauvres.
Selon le rapport, il est également question de déplacer l’EPA et ses 7 000 employés fédéraux hors de Washington, DC.
Trump envisage également de nommer un « tsar de l’énergie » pour diriger les efforts visant à promouvoir la production de pétrole, de gaz et de charbon et à réduire les réglementations, a rapporté le New York Times.
Dès son entrée en fonction, Trump devrait également mettre fin à la suspension des permis de l’administration Harris-Biden sur les nouveaux terminaux d’exportation de gaz naturel et à une dérogation autorisant des États, comme la Californie, à fixer des normes de pollution plus strictes que celles du gouvernement fédéral.
Pendant la campagne électorale, Trump s’est engagé à réduire les coûts de l’énergie et de l’électricité de 50 % au cours de sa première année au pouvoir en libérant le secteur énergétique américain, s’engageant à promouvoir la politique « Forez, bébé, forez » dès son premier jour de mandat.
Le Post a contacté l’équipe de Trump pour obtenir ses commentaires.
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