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le FCG signe une immense victoire à Oyonnax

Patrick Pezery (co-entraîneur de Grenoble) : « C’est un très gros match pour les joueurs de réussir l’exploit de gagner ici. On comprend la difficulté, mais aujourd’hui, le groupe a réagi, a montré beaucoup de choses, sur lesquelles on va pouvoir bien bâtir. Nous avions ciblé certains aspects, sur lesquels nous devions être rigoureux.

Le groupe a répondu présent, notamment sur le plan stratégique et défensif. La majorité du match, on envoie de bons signaux. On a un moment où on souffre un peu et on fait une erreur en prenant un carton jaune. Mais globalement, il y a eu un comportement très courageux de la part des joueurs car, physiquement, il fallait se mettre devant. Ce match prouve aussi la profondeur de l’effectif, la bonne osmose et qu’il y a une émulation entre les joueurs. Ce sont également des signaux importants. »

Geoffrey Cros (ailier de Grenoble) : «On savait que ça allait être très compliqué. Avec leur début de saison, ils (les Oyonnaxiens) étaient un peu en difficulté et ils avaient à cœur de bien nous accueillir. On s’attend à une belle bagarre et à un très gros match, ce qu’on a eu ce soir (lire vendredi). Nous nous y étions préparés. Je suis encore un peu dans l’euphorie de la victoire, mais je suis très heureux d’avoir gagné ici car je ne pense pas que beaucoup de monde viendra prendre des points. Nous avons eu une très bonne gestion, du début à la fin, dans la conquête, dans l’occupation. Malgré les rotations dans l’équipe, les jeunes qui montent, on voit qu’on ne perd pas en qualité. L’équipe se porte vraiment bien et c’est très positif pour la suite. »

Fabien Cibray (Oyonnax coach) : « Nous avons fait un début correct mais le problème en première mi-temps était que nous n’avions pas de ballon, ou pas assez. Nous avons également eu du mal avec les retours de coups de pied. Nous n’avons pas très bien alterné le jeu. Et quand on tenait le ballon, il y avait un mur devant nous. Il aurait fallu le contourner à un moment donné pour se créer des occasions. Sommes-nous fragiles ? Oui, nous manquons de confiance.

Mais ce soir, je veux dire ce soir, nous n’avions pas de points forts sur lesquels nous appuyer : ni la mêlée, ni la touche, ni l’alternance dans le jeu. Ensuite, les Grenoblois ont réalisé le match parfait en extérieur. Bravo à eux. Après une défaite à domicile, notamment lors d’un derby, il y a un besoin vital de se remettre en question. »

 
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