Le président de l’Assemblée nationale a voulu discuter avec tout le monde mais s’est heurté à une certaine hostilité. Arrivée vendredi à l’université Lyon-3, Yaël Braun-Pivet s’est retrouvée confrontée à des tags hostiles à Israël, puis à des slogans scandés par des manifestants pro-palestiniens.
« Yaël, sortez de là », « génocidaires devant nos universités », « Libérez Gaza » ou encore « Libérez la Palestine » : plusieurs messages en grosses lettres avaient été tagués dans la nuit à proximité du campus. Certains ont été rapidement supprimés. Plus de 100 manifestants ont continué dans le même sens dans l’après-midi, scandant « Israël criminel, Yaël complice » ou « Yaël, sors de là, Lyon-3 n’est pas à toi » à proximité de l’université.
La justice saisie
« Il est particulièrement préjudiciable que certains préfèrent les invectives, préfèrent l’obstruction plutôt que le dialogue. J’étais tout à fait prête à discuter avec eux s’ils le souhaitaient », a-t-elle déclaré aux journalistes dès son entrée à la faculté.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé sur X une « dérive fasciste de militants qui exploitent le drame vécu par les Palestiniens ». «Soutien total à Yaël Braun-Pivet, que des manifestants d’extrême gauche aux idées antisémites veulent interdire d’entrée à l’université. La République est chez elle partout », a écrit le ministre Les Républicains (LR).
Dans un bref communiqué, l’Université Lyon-3 Jean-Moulin “condamne avec la plus grande fermeté les inscriptions inacceptables et scandaleuses qui ont été taguées”, et annonce que l’affaire a été portée devant la justice.
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