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skippers, parcours, programme… Tout ce qu’il faut savoir sur le départ et la course

Dimanche 10 novembre à midi, 40 skippers prendront le départ de la dixième édition du Vendée Globe depuis les Sables-d’Olonne. Les concurrents devront effectuer un tour du monde en solitaire, sans assistance, pour revenir au point de départ en Vendée.

Les skippers préparent leur tour du monde en solitaire. Ce dimanche, le départ de la 10e édition du Vendée Globe sera donné au large des Sables-d’Olonne. Les concurrents partiront ainsi pour plus de deux mois en mer, non-stop et sans assistance.

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  • Quand le départ sera-t-il donné ?

Le 8 novembre 2020, en pleine période Covid, le départ du Vendée Globe a été donné dans le silence du confinement. «Après huit ans d’attente, l’enthousiasme du public est palpable», a déclaré le président de la course Alain Leboeuf. Depuis l’ouverture du village liée à l’événement le 18 octobre, les chiffres de fréquentation sont en hausse par rapport à 2016.

Dimanche 10 novembre, le public devrait donc être très nombreux aux Sables-d’Olonne pour assister au départ des participants. A partir de 8h, les bateaux quitteront le ponton un à un, toutes les trois minutes. Le départ sera donné en mer à 13h02

  • Combien y a-t-il de participants ?

Ils seront 40, soit 34 hommes et 6 femmes, à prendre le départ de ce Vendée Globe, un record. Lors de la dernière édition en 2020, 33 skippers (27 hommes et 6 femmes) ont tenté leur chance. 25 d’entre eux ont réussi à réussir le tour du monde, pour la victoire de Yannick Bestaven en 80 jours, 3 heures et 44 minutes. Ari Huusela, le dernier, a bouclé la course en 116 jours et 18 heures 15 minutes.

Seul ancien vainqueur au départ, Yannick Bestaven (Maître Coq) sera l’un des principaux favoris à sa propre succession. S’il gagne, il deviendra le premier skipper à réaliser le doublé sur deux éditions. Michel Desjoyeaux est le seul à avoir déjà remporté deux fois le Vendée Globe, mais en 2000-2001 puis en 2008-2009. Plusieurs concurrents semblent également avoir les moyens de s’imposer : Jérémie Beyou (Charal), Charlie Dalin (Macif), Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer), Nicolas Lunven (Holcim-PRB), Yoann Richomme (Paprec Arkéa) ou encore Thomas Ruyant ( Vulnérable) ,

La meilleure performance féminine historique dans ce métis reste celle d’Ellen MacArthur, qui a pris la deuxième place en 2000-2001. Samantha Davies (Initiatives-Cœur) et Justine Mettraux (Teamwork-Team SNEF) auront de grandes ambitions cette année. Clarisse Crémer (L’Occitane de Provence), 12ème et première femme en 2021, sera également de la partie.

  • Quel itinéraire les skippers emprunteront-ils ?

Le parcours de ce 10ème Vendée Globe reste inchangé, comme d’habitude, avec 45 000 kilomètres au programme si tout se passe bien. Il faudra commencer par traverser le golfe de Gascogne pour entamer la descente de l’Atlantique, avec le passage du Pot au Noir et le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène.

Trois caps doivent être franchis lors du Vendée Globe, avec celui de Bonne-Espérance en premier, pour entrer dans l’océan Indien. Le cap Leeuwin, en Australie, puis le cap Horn, en vue de remonter l’océan Atlantique, seront également franchis par les marins. L’arrivée se fera aux Sables-d’Olonne. Les bateaux devront également éviter certaines zones de protection de la biodiversité.

  • Le record peut-il être battu ?

Vainqueur du Vendée Globe en 2016-2017, Armel Le Cléac’h détient toujours le record de l’épreuve en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes. Il y a quatre ans, les concurrents devaient payer les mauvaises conditions météorologiques. Candidat à la victoire, Charlie Dalin pense qu’il est possible de se rapprocher des 70 jours de course, même s’il ne considère pas le record comme « un objectif ».

Chez les femmes, le record appartient à Clarisse Crémer, en 87 jours, 2 heures, 24 minutes et 25 secondes. Toujours présente cette année, elle estime que sa marque pourrait être battue.

Tous les skippers embarquent à bord d’un bateau de type Imoca, la catégorie monocoque de 18,28 mètres de long. La course se déroulant sans assistance, les participants doivent réparer eux-mêmes les éventuels problèmes techniques rencontrés à bord. Ils ont dix jours pour rentrer aux Sables-d’Olonne en cas de problème dès le départ.

Tous les skippers doivent donc également naviguer sans aucune assistance. Ils doivent donc gérer les données météo pour avancer le plus rapidement possible. Petite révolution toutefois cette année : la plupart des voiliers seront équipés du système Starlink, de SpaceX, qui permet d’accéder à internet haut débit par satellite dans les zones les moins bien desservies. La connexion vous permettra également de correspondre avec vos proches.

 
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