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admis aux urgences, il décède quelques heures plus tard, les médecins exercent toujours

Le radiologue a omis un détail important présent sur les radiographies : un épaississement de l’épiglotte.

Poursuivi pour « homicide involontaire » après la mort de Sébastien Delforge, 31 ans, il y a dix ans à URGENCES du centre hospitalier de Marmande (Lot-et-Garonne), un radiologue et un médecin urgentiste ont comparu devant le tribunal ce mercredi 6 novembre, rapporte La Dépêche du Midi. Le patient a été admis pour simple nez cassé après une chute à vélorappelle le quotidien régional.

Le scanner réalisé par le radiologue vers 20 heures ne montre rien d’anormal. Mais après le départ du praticien, l’état du trentenaire s’est considérablement dégradé. Sébastien a présenté difficulté à avaler et à respirer. Après plusieurs alertes du médecin urgentiste, le radiologue accepte de revenir vers minuit.

Le médecin urgentiste a cherché pendant une heure et demie un autre médecin pour réaliser une intervention qu’il aurait pu réaliser lui-même.

Et pour cause, le praticien venait de comprendre qu’il avait omis un détail important présent sur les premières photos : un épaississement de l’épiglotte. Le patient a donc eu besoin d’une mini-trachéotomie en urgence, qui ne sera finalement pratiquée qu’à 1h20 du matin. Le médecin urgentiste a en effet cherché un autre médecin pendant près d’une heure et demie pour réaliser cette intervention alors qu’il aurait pu la réaliser lui-même. Le dégagement des voies respiratoires a été tenté trop tard et le trentenaire est décédé.

A la barre, les deux prévenus, qui n’ont pas n’a pas été suspendu après les faits et exerce toujours, n’a reconnu aucune faute. 14 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende ont été requis contre le radiologue, 18 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende contre l’urgentiste. La délibération est fixée au 10 décembre.

 
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