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Chute de froid, vents secs… Vers une baisse brutale des températures la semaine prochaine ?

Par

Mathilde Desgranges

Publié le

8 novembre 2024 à 12h20

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Pour celles qui n’ont pas encore franchi le pas, il faudra vraiment ressortir les manteaux d’hiver. Car si la grisaille devrait se dissiper la semaine prochaine, les températures risquent de baisser à partir du mercredi 13 novembre 2024.

Après une semaine modérée en termes d’intempéries, une dépression, qui devrait toucher la en milieu de semaine prochaine, risque de provoquer refroidissement et vents secs. Nous allons vous l’expliquer.

Baisse des températures

Bonne nouvelle, le brouillard va (enfin) se dissiper en milieu de semaine prochaine. Parce que ” une goutte froide s’abattra sur l’Europe centrale, provoquant un courant d’air froid et plus secdans le nord-est du pays », explique Guillaume Séchet, météorologue, -.

Le phénomène devrait se rapprocher suffisamment de la France pour (enfin) chasser l’anticyclone responsable des bancs de brouillard, qui recouvre depuis plusieurs jours tout le nord de la France.

Cela provoquera « de l’instabilité, des averses et de l’air plus froid », selon le fondateur de Météo-Villes. Et donc une baisse des températures couplée à l’apparition de vents.

Mais ce refroidissement reste incertain. « Cela dépend si cette goutte froide descend réellement sur la France », souligne le météorologue.

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Qu’est-ce qu’une goutte froide ?

C’est ce phénomène, la goutte froide, qui provoque ces changements climatiques. « Une goutte froide est une poche d’air très froid située à plus de 5 000 m d’altitude », précise Météo France sur son site internet.

Lorsque le courant-jet polaire se déforme, il arrive qu’une poche, appelée goutte froide, se détache de la circulation associée au courant-jet polaire pour descendre jusqu’à nos latitudes.

Météo France
La position d’une goutte froide peut fluctuer en fonction des masses d’air plus chaudes environnantes. ©Météo France)

Mais le phénomène reste compliqué à anticiper. « La trajectoire de ces systèmes isolés, qui contrôlent la circulation générale, est parfois difficile à appréhender par les modèles météorologiques, ce qui rend difficile la prévision de temps sensibles », assure Météo France.

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