Il y a quelques mois, le conseiller national UDC Andreas Glarner a publié un tweet critique à l’égard de l’islam. Il est désormais menacé de perdre son immunité.
malheur. Le ministère public de Berne-Mittelland souhaite ouvrir une enquête sur le conseiller national UDC Andreas Glarner. La raison en est un article critique de l’Islam sur X que Glarner a publié après les attaques au couteau à Mannheim et Solingen.
Une personne a signalé Glarner de manière anonyme à cause de ces déclarations. Toutefois, le ministère public ne peut pas engager de procédure pénale contre Andreas Glarner tant qu’il bénéficie de l’immunité politique.
Le ministère public de Berne-Mittelland a donc déposé le 5 novembre une demande de levée de l’immunité de Glarner. C’est ce qui ressort d’une transaction publiée sur le site Internet du Parlement. L’affaire est désormais devant la commission de l’immunité du Conseil national. Elle doit décider si Glarner peut être poursuivi ou non.
La commission discutera de l’affaire le 18 novembre, comme l’a déclaré au «Blick» Pierre-André Page, le président de la commission. La commission fera connaître sa décision le même jour.
Comme tous les membres du conseil municipal, Glarner bénéficie de l’immunité politique. Il vise à éviter que les membres des institutions étatiques ne soient entravés par des poursuites pénales dans l’exercice de leur mandat.
Ce n’est pas la première polémique
Ce n’est pas la première fois que les activités d’Andreas Glarner sur les réseaux sociaux ont des conséquences juridiques. En octobre 2023, la politicienne des Verts Sibel Arslan a intenté une action en justice contre Glarner pour violation de ses droits personnels. La raison en était une vidéo partagée par Glarner et réalisée grâce à l’intelligence artificielle.
Il montrait une Sibel Arslan faussement réelle faisant des déclarations politiques qui ne correspondaient pas à ses véritables convictions. Le tribunal civil a donné raison à Arslan et Glarner a dû payer près de 4 000 francs. L’immunité de Glarner ne s’appliquait pas dans ce cas, car les membres du conseil ne sont pas protégés contre des poursuites civiles en dehors des conseils et de leurs organes.
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