Après que le ministère public bernois a demandé la levée de son immunité, le conseiller national UDC argovien Andreas Glarner s’exprime. L’accent est mis sur un tweet critiquant l’islam et lié aux attaques au couteau en Allemagne.
Le ministère public bernois demande la levée de l’immunité du conseiller national UDC Andreas Glarner. La raison : un tweet critique à l’égard de l’islam publié par Glarner après les attaques au couteau de Mannheim et Solingen.
Andreas Glarner commente le procès intenté contre lui.Image: clé de voûte
Une personne a signalé Glarner de manière anonyme. Le parquet de Berne a alors ouvert l’enquête. Dans ce cas, la commission de l’immunité du Conseil national pourrait décider si Glarner peut être poursuivi.
«Atteinte à la liberté d’expression»
Glarner a pour la première fois commenté publiquement cette éventuelle procédure. Il se considère comme victime d’une atteinte à la liberté d’expression, comme il l’a déclaré à Télé M1 :
« Que les gens essaient toujours de vous faire taire. Que les gens essaient de restreindre la liberté d’expression dans ce pays. Je crois que la liberté d’expression est l’un de nos plus grands atouts. Si nous commençons à les limiter ainsi, bientôt plus personne n’osera rien dire.»
Le ministère public estime que Glarner n’a peut-être pas agi en tant que parlementaire, mais en tant que particulier. Cela pourrait justifier la levée de son immunité. Un juriste explique :
“Si la déclaration a été faite en tant que personne privée, aucune immunité ne s’applique et la procédure peut se poursuivre.”
Ministère public : Glarner a agi en tant que personne privée
Glarner a qualifié la procédure d’excessive: «Il s’agit probablement d’un procureur sous-employé qui accepte une plainte anonyme pour un tweet totalement inoffensif.»
La Commission de l’immunité souhaite commenter dans les dix prochains jours.
(argoviaaujourd’hui.ch)
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