Jean-Yves Prigent est passé aux aveux. Placée en garde à vue mardi matin dans le cadre d’une enquête pour viol, cette figure du canoë français a été auditionnée par les enquêteurs à la suite des révélations et de la plainte, en septembre 2024, d’une ancienne kayakiste ayant été entraînée par l’entraîneur breton. Deux jours plus tard, le parquet de Rennes annonçait ce jeudi que Jean-Yves Prigent avait « partiellement reconnu les faits de viol, mais conteste les faits d’agression sexuelle et de harcèlement ».
Les faits d’agressions sexuelles remontent à une période comprise entre 2005 et 2008. “Ils sont évoqués par un jeune homme que Jean-Yves Prigent avait encadré lorsqu’il était mineur”, précise le parquet. Concernant les faits de harcèlement sexuel, ils ont été évoqués par une jeune femme, dénonçant des propos répétés tenus par l’intéressé à connotation sexuelle à son encontre. »
Déjà condamné le 12 juillet 2024 à quatre ans d’emprisonnement, un an avec bracelet électronique et les trois autres avec sursis avec sursis, pour s’être livré, pendant deux nuits successives en mars 2023, à des attouchements sur deux kayakistes, Jean-Yves Prigent aurait commis les viols sur l’une des deux victimes de la première procédure. Celles-ci auraient eu lieu entre 2023 et 2024, « notamment lors de compétitions sportives se déroulant hors du département, à Prague et Bourg-Saint-Maurice ».
Déféré ce jeudi devant le tribunal, Jean-Yves Prigent a été présenté à un juge d’instruction, qui l’a mis en examen. Il a ensuite été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.
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