« Nous devons accepter le résultat de l’élection », déclare la démocrate Kamala Harris, qui se dit « fière » de sa campagne

Kamala Harris ne s’était pas exprimée ce mercredi 6 novembre depuis la victoire de son rival, Donald Trump, aux élections présidentielles américaines. C’est à Howard, ce même jour dans la soirée, où la candidate démocrate a effectué une partie de ses études supérieures, qu’elle a pris la parole à l’issue du vote.

« Le résultat de ces élections n’est pas celui pour lequel nous nous sommes battus »a concédé le vice-président américain, appelant à “accepter le résultat du vote” de l’élection présidentielle américaine, remportée par l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump. “C’est le principe de la démocratie”a-t-elle insisté, espérant que la passation du pouvoir aurait lieu “en paix”se distinguant volontairement de Donald Trump qui n’a toujours pas digéré sa défaite de 2020.

Le démocrate reconnaît sa défaite

Le démocrate s’est adressé aux jeunes en leur demandant de « continuer le combat » dans les bureaux de vote et “dans notre vie de tous les jours”. « Ce combat pour notre liberté demandera des efforts, mais nous aimons travailler dur. Le combat pour notre pays vaut toujours la peine d’être mené. »a-t-elle insisté, assurant que “Tout ira bien.” « Parfois, le combat prend du temps. Cela ne veut pas dire que nous ne gagnerons pas à la fin. […] Le plus important est de ne jamais abandonner. Ce n’est pas le moment d’abandonner mais de retrousser ses manches», a-t-elle encouragé, demandant à ses partisans de rester engagés « Liberté et justice ».

Une période « sombre »

“Ce n’est que lorsqu’il fait assez sombre qu’on peut voir les étoiles”a assuré Kamala Harris, craignant que les quatre prochaines années ne soient “une période sombre», au vu des engagements de son rival. « La lumière de la promesse américaine brillera toujours […] tant que nous continuons à nous battre »conclut-elle.

Plus tôt dans la soirée, le candidat démocrate a appelé le vainqueur de l’élection, Donald Trump, pour le féliciter de sa victoire. Tous deux étaient d’accord sur l’importance de « l’unification du pays ».