PORTRAIT – Parti aux Etats-Unis à 18 ans, l’écrivain qui fut aussi réalisateur, parolier – notamment pour Johnny Hallyday – et président de RTL, reste l’un des Français les plus américains de France. Son dernier livre se déroule entre Paris et New York.
Qui sait pourquoi. Ce jour-là, avant de parler de l’Amérique, sa terre promise ; de cette Amérique, dont il est un fin connaisseur et en quelque sorte un porte-drapeau, Philippe Labro, au cours d’une conversation au cours de laquelle on évoquera pêle-mêle les élections américaines, Dick Rivers, Marc Dugain, Belmondo, Ronet, Pierre Lazareff (qui conseillait à ses poulains « si vous n’êtes pas intelligent, soyez intelligible »)commence par évoquer les contrées lointaines de son enfance.
Est-ce parce qu’un de ses frères, Jacques, est malade ? Est-ce parce qu’il sait, à 88 ans, que le sablier s’épuise désormais plus vite ? Et ce, malgré sa curiosité intacte, malgré son allure fringante, son allure de publicité vivante pour Ralph Lauren, l’œil bleu assorti à sa chemise. Sans oublier bien sûr, à son annulaire gauche, sa signature, son totem, sa célèbre chevalière, ornée de lapis-lazuli, aux armes de l’université américaine de Lexington…
Dans tous les cas…
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