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“Cela représente la stabilité”

Par

Eloise Aubé

Publié le

6 novembre 2024 à 19h06

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550 emplois sur quatre ans. Une promesse faite par le grand patron de Renault Sandouville Lucas De Meo en mars 2024 qui a abouti, quelques semaines plus tard, à l’annonce de la gestion par le CSE (comité social et économique) de 150 CDD et 160 CDI.

Si la plupart des nouveaux embauchés travaillent déjà au sein de l’usine en tant qu’intérimaires, ils ont désormais le Graal d’un contrat plus durable et surtout, sans forcément avoir de diplôme en poche. C’est le cas de Yanis, récemment signé en CDD au sein de Renault Sandouville.

Nouveaux employés sans qualification

Sans brevet ni baccalauréat, Yanis, qui n’a pas encore 19 ans, s’est retrouvé sur les bancs de Renault Sandouville en décembre 2023.

En troisième année, je me suis orienté vers un baccalauréat professionnel. Mais j’ai arrêté l’école à 16 ans. Ce n’était pas mon truc. Puis, à 18 ans, je suis allé à la mission locale.

Yanis Crochemore

Il est alors contacté par une agence d’intérim qui lui propose un poste au sein de l’usine. « Mon premier travail », se souvient-il. Sa mission ? L’assemblée. Bref, l’assemblage de pièces, un poste important à l’heure où le nouveau véhicule utilitaire FlexEvan sera produit très prochainement en usine.

Aujourd’hui, en CDD, il assure que « ça représente la stabilité, l’assurance ». Le Havre envisage même de quitter son domicile parental pour prendre son propre logement.

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« Un plafond de verre brisé »

L’embauche sans diplôme a été l’un des combats menés par le syndicat FO. Fabien Gloaguen, délégué syndical central adjoint Force ouvrière chez Renault SAS, estime que c’est une très bonne nouvelle « puisque la plupart des gens sont déjà formés chez Renault. Avec des gens embauchés sans diplôme, c’est comme si un plafond de verre se brisait.»

Et de conclure : « Il y a sept ans, nous avions environ 1 300 salariés. Aujourd’hui, nous en sommes à 1 870. Dans le secteur automobile, c’est une chance d’avoir inversé la tendance. »

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