MLes médias et les sondeurs prédisaient que l’élection présidentielle de 2024 connaîtrait l’issue la plus serrée de l’histoire des États-Unis d’Amérique, la conclusion tombant plusieurs jours après le 5 novembre. Le scénario complètement inverse s’est produit, Donald Trump revendiquant rapidement la victoire après la finale. aboutit à plusieurs états clés.
Si le dépouillement n’était pas encore bouclé ce mercredi 6 novembre à midi (heure française), le milliardaire avait déjà passé la barre symbolique des 270 grands électeurs (277), une clé indispensable pour être investi comme 47e président des Etats-Unis le prochain Janvier .
Il a également remporté, pour la première fois, le vote populaire, c’est-à-dire le nombre total de voix : 70 871 620 votants (51 %) contre 65 953 949 (47,5 %) pour Kamala Harris selon l’Associated Press. En 2016, malgré sa défaite, Hillary Clinton a obtenu 65 853 514 voix (48,18 %) contre 62 984 828 (46,09 %). Idem en 2020, avec l’élection de Joe Biden comptant 81.268.924 voix (51,31%) contre 74.216.154 votants pour Donald Trump (46,86%).
Quatre des swing states pour Trump
Toutefois, dans le système électoral américain, ce sont les votes des électeurs qui comptent. Il y en a 538, répartis à peu près également dans les 50 États américains. Au fil des différents scrutins, certains se retrouvent dans des fiefs du parti démocrate, comme la Californie (54 grands électeurs) ou l’Oregon (8). A l’inverse, le Texas (40) et le Montana (4) votent majoritairement républicain.
L’élection s’est jouée dans les swing states, sept États clés qui pourraient basculer cette année en faveur de Donald Trump ou de Kamala Harris : Wisconsin (10), Pennsylvanie (19), Caroline du Nord (16), Géorgie (16). , Michigan (15), Nevada (6) et Arizona (11). Donald Trump a remporté les quatre premiers et était toujours en tête dans les trois derniers mercredi. Donald Trump a échoué en 2020 en perdant la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin, l’Arizona et la Géorgie, États qu’il avait remportés en 2016.
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Les Américains ont voté pour renouveler le Congrès et ses deux chambres détenant le pouvoir législatif : la Chambre des représentants et le Sénat. Actuellement majoritaires à la Chambre des représentants avec 220 sièges sur 435, les républicains consolideraient leur avantage avec 198 élus contre 180 démocrates à l’issue des votes de mercredi.
Au Sénat, les démocrates perdraient en revanche une très courte majorité : 42 sièges sur 100 actuellement contre 49. Les républicains passeraient de 47 à 52 élus. Dans 11 des 50 États américains, les électeurs votent pour leur gouverneur, chef du pouvoir exécutif de leur État. Ils seraient 27 républicains contre 23 démocrates après le scrutin. Lorsqu’il arrivera à la Maison Blanche en janvier prochain, Donald Trump sera sans doute plus puissant qu’en 2016.
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