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la presse européenne réagit au sacre de Trump

TCroupion a pour mandat de réformer les États-Unis de manière incroyablement radicale. Il n’y aura pas de retour en arrière après le résultat sismique des élections américaines de 2024 », écrit le quotidien britannique. Le Financial Timesestimant que la « réélection de Trump est un désastre existentiel pour les démocrates » qui « change la donne pour les alliés de l’Amérique ».

Le quotidien estime que si le président sortant Joe Biden « s’était retiré six mois plus tôt, les démocrates auraient eu le temps de trouver un meilleur candidat que Harris. (…) Elle était au mieux médiocre lorsque la conversation tournait vers l’économie – un sujet qu’elle s’efforçait d’éviter.»

Verser Les tempsUn autre journal britannique, le « parti de Kamala Harris, a mal évalué le déficit d’enthousiasme et surestimé sa position sur le terrain. Il semble que cette confiance dans l’enthousiasme des femmes pour Harris était déplacée », rappelant « qu’une situation similaire s’est produite avec Hillary Clinton en 2016 ».

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La campagne Harris critiquée

Sans appel, un autre quotidien britannique Le télégraphejuge que « Kamala Harris a mené la pire campagne présidentielle de l’histoire moderne des Etats-Unis » et que « la vice-présidente n’a qu’à s’en prendre à elle-même ». « L’offre qu’elle a faite au peuple américain manquait complètement de substance et équivalait à une ouverture de type « n’importe qui sauf Trump ».

Le journal français Le monde qualifie Donald Trump dans un éditorial de “revenant porté par son instinct politique et son désir de revanche”, jugeant que “le milliardaire républicain a réalisé un retour historique aux affaires à 78 ans, malgré ses déboires judiciaires et ses propositions gagnantes”. « .

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En Espagne, le quotidien de gauche Le pays écrit pour sa part que la victoire de Trump est liée à une « manière agressive, masculinisée et décomplexée d’interagir avec les autres, où les insultes grossières ou les surnoms blessants remplacent les disputes ». « Ce qui a gagné, c’est la bête que nous avons tous en nous. »

Trump « a réussi à identifier ces instincts fondamentaux, à les représenter dans sa propre personne, à alimenter sa soif de vengeance et à générer la plus puissante machine de croyances, de fausses informations et de sentiments dans une mobilisation électorale sans précédent », écrit le journal.

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« Pari risqué »

La Tribune de Genève juge dans un éditorial qu’« à force de se perdre dans le fatras d’un progressisme ouvert à tous les vents, y compris le plus minoritaire ou le plus sectaire, les sociaux-démocrates, au sens très large du terme, ont perdu ce qui faisait leur force ». : popularité.

«Les Américains ont pris un pari risqué en élisant Donald Trump à la Maison Blanche. Le futur 47e président des Etats-Unis est imprévisible», a déclaré le Neue Zürcher Zeitung, le principal quotidien alémanique de Suisse. «Les freins et contrepoids prévus par la Constitution américaine s’appliquent certainement également à M. Trump. Mais il est possible que le républicain s’en fiche et provoque le chaos à Washington et sur la scène internationale.»

En Pologne, le quotidien Rzeczpospolita écrit que « le plus gros problème, de notre point de vue, est que l’Europe n’est absolument pas préparée à l’arrivée de Trump. Il n’existe actuellement aucun dirigeant en Europe capable de prendre la tête de la communauté occidentale (…) La et l’Allemagne traversent une grave crise politique.» L’Europe « doit faire très rapidement ses devoirs en matière de leadership occidental, avant que quelqu’un comme (le président hongrois) Viktor Orban ou (le président russe) Vladimir Poutine lui-même ne prenne la relève ».

En Allemagne, le Spiegel estime que « le triomphe de Trump constitue un tournant politique, non seulement pour les Etats-Unis, mais aussi pour le monde entier ».

«Nous pouvons nous attendre à des changements massifs dans la politique étrangère et de sécurité américaine, qui auront probablement des répercussions négatives, notamment pour les Européens. Trump voit le monde comme une jungle dans laquelle seule s’applique la loi du plus fort », écrit le Spiegel.

Belgique

 
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