Défait en 2020 par Joe Biden, il semblait voué à s’effacer face aux autres républicains. C’était une méconnaissance de Donald Trump, qui est revenu sur les rails. Terminer la campagne en leader populiste qui rallie les foules et fédère tous les extrémistes du pays.
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Correspondant aux États-Unis
Par Maurin PicardPublié le 11/06/2024 à 11h36
Temps de lecture : 4 min
LSa carrure est imposante, la posture martiale, le profil mussolini : menton relevé, regard de défi, moue sévère. Donald Trump, à première vue, ne fait pas ses 78 ans. Le candidat républicain à sa propre réélection, depuis un premier mandat mouvementé entre 2017 et 2021, a défié tous les pronostics, écrasé carrément tous les adversaires qui ont eu le culot de se mettre en travers de son chemin, pour finalement l’emporter. Il suffit de demander à Ron DeSantis ou Nikki Haley, ces « espoirs » du Parti républicain qui croyaient que leur heure était venue et étaient déterminés à renvoyer le roitelet de Mar-a-Lago dans les poubelles de l’histoire ! Et que dire de Joe Biden, humilié lors d’un calamiteux débat télévisé le 27 juin, bouche bée face aux provocations, plus bégayant que jamais, oubliant de finir ses phrases… «Je ne comprends vraiment pas ce qu’il vient de dire», Donald » a déclaré Trump en plantant la dernière banderole.
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