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Selon Washington, la Russie, l’Iran et la Chine s’ingèrent plus que jamais dans l’élection présidentielle

Le dernier signal d’alarme a été donné quelques heures avant le vote : les renseignements américains, le FBI et l’agence fédérale de sécurité informatique ont prévenu dans un communiqué lundi 4 novembre que les adversaires de Washington étaient en tête « de nouvelles opérations d’influence visant à saper la confiance du public dans l’intégrité des élections aux États-Unis et à alimenter les divisions entre les citoyens. » En pointant du doigt l’Iran mais surtout la Russie, « la menace la plus active ».

« Les services de renseignement américains ont mis en garde contre les opérations d’influence étrangère dans le passé, timidement en 2016 et plus vigoureusement en 2020, mais ils n’ont jamais émis d’avertissements aussi rapides et fréquents que cet automne. » écrit Le New York Times.

Au cours des dix derniers jours, ils ont pointé du doigt à trois reprises les activités russes, note le journal. «Selon les analyses des services de renseignement américains, la Russie entend soutenir la candidature de l’ancien président Donald Trump, tandis que l’Iran favorise son adversaire, la vice-présidente Kamala Harris. La Chine ne semble pas avoir de préférence quant au résultat. » ajoute le journal dans un autre article, mais ces trois pays partagent le même objectif essentiel : « semer la discorde et le chaos dans l’espoir de discréditer la démocratie américaine aux yeux du monde ».

Des moyens plus efficaces

Par rapport à 2016, leurs campagnes de désinformation sont devenues beaucoup plus ciblées, selon les sources du New York Timestant géographiquement que par catégorie d’électeurs. Ce qui les rendrait plus efficaces, tout comme le recours accru à l’intelligence artificielle.

La semaine dernière, les renseignements américains ont accusé la Russie d’être à l’origine de deux vidéos “qui a faussement affirmé que les Haïtiens votaient illégalement en Géorgie et que la vice-présidente Kamala Harris et son mari avaient reçu un pot-de-vin de 500 000 $ de la part du rappeur Sean Combs.”

En septembre, le ministère de la Justice du gouvernement de Joe Biden a annoncé la confiscation de noms de domaine prétendument utilisés pour des opérations d’influence russe. Deux employés russes de la chaîne publique RT ont également été inculpés et des sanctions ont été prises. Le Wall Street Journal. A l’époque, la chaîne russe avait réagi en se moquant du retour de « clichés » de 2016.

Dans un récent éditorial sur « la véritable ingérence russe » lors des élections en Moldavie et en Géorgie, le même journal conservateur estime que « L’ingérence de Vladimir Poutine dans les élections américaines n’aura aucune incidence sur le résultat final ».

 
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