Le Premier ministre a exprimé sa solidarité avec les salariés de Michelin et d’Auchan, les deux entreprises ayant respectivement annoncé des fermetures d’usines et des suppressions d’emplois.
Interrogé ce mardi à l’Assemblée nationale sur la fermeture des usines Michelin de Vannes et Cholet, Michel Barnier a dit regretter cette décision annoncée par l’équipementier dans la matinée :
«Je ne suis pas d’accord avec cette décision. Je le regrette», a déclaré le Premier ministre aux députés. “Nous sommes solidaires” avec les salariés et “nous allons exiger” de l’entreprise qu’elle les “accompagne individuellement”, a-t-il ajouté, se disant également solidaire des salariés d’Auchan alors que le distributeur a annoncé ce mardi la suppression de près de 2.400 postes. .
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Barnier veut « savoir » ce qui a été fait avec l’argent public donné à Michelin et Auchan
Par ailleurs, si Michel Barnier reconnaît que Michelin est un groupe « responsable », il se dit « soucieux de savoir » ce que les entreprises qui ferment des usines et suppriment des emplois ont « fait avec l’argent public qu’on leur a donné ».
“Je veux savoir. Et donc nous allons nous poser des questions et nous verrons si cet argent a été bien ou mal utilisé pour tirer des leçons », a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a souhaité que ces groupes puissent « travailler avec le tissu local, les élus locaux (…) les syndicats, le patronat local, les chambres de commerce » pour « mettre en place (…) tous les outils dont nous disposons pour accompagner chaque salarié individuellement et accompagner ces territoires dans la possibilité de reconversion ».
« Il faut créer ou recréer de l’emploi industriel, ainsi que maintenir l’emploi agricole dans notre pays », a affirmé le chef du gouvernement, évoquant la création début 2025 d’un « livret d’épargne industriel », ainsi que des « réponses européennes ». avec « moins de naïveté » face à une concurrence étrangère « pas toujours équitable ».
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