ENTRETIEN – Le tenant du titre s’élancera dimanche pour son troisième et dernier tour du monde en solitaire avec une ambition raisonnable. Il l’explique.
Une première participation en 2008 qui s’est arrêtée au départ de la course après un démâtage, puis une seconde en 2020, qui s’est soldée par une victoire magistrale et Yannick Bestaven (Maître Coq), 52 ans, s’élance ce dimanche pour un troisième Vendée Globe. Sans se mettre une pression excessive… Il se confie Figaro sans prétention.
LE FIGARO. – Vous repartez avec quel niveau d’envie et d’excitation ?
Yannick BESTAVEN. – J’ai envie de dire avec beaucoup d’envie, mais aussi avec des sentiments étranges, je pense que c’est la même chose pour tous les skippers, à la fois excités d’aller faire cet événement qui est notre propre Everest, et puis avec aussi un peu d’anxiété, parce que vous savez quoi vous attend et ça ne va pas être facile. Le Vendée Globe n’a jamais été facile pour personne.
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Vous larguez les amarres avec certitude ?
Non, aucun. Je ne vois pas qui peut prendre le départ avec certitude, car c’est une course où il y a beaucoup de rebondissements. Cela me fait…
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