« Cinquante ans d’activisme chez les jeunes qui se sont effondrés en deux soirées. C’est ce que les gens retiendront de moi. » Ces propos sont ceux de Jean-Yves Prigent. L’entraîneur, figure historique du monde du canoë-kayak français, a comparu cet été devant le tribunal correctionnel de Rennes pour des faits d’agressions sexuelles commises sur des mineures qu’il accompagnait en compétition. Deux adolescents ont rapporté des attouchements alors qu’ils se rendaient à une compétition en mars 2024, à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).
Agé de 70 ans, l’entraîneur breton, père de l’athlète Camille Prigent (6e aux JO de Paris), a reconnu avoir « caressé le sexe » de deux adolescents qu’il entraînait et qui dormaient, à son invitation, sur la même couchette que lui en son camping-car. Moins de quatre mois après sa condamnation à quatre ans de prison, l’ancien champion du monde de slalom (en 1977) est de nouveau en garde à vue, rapporte Le Parisien. Les fameux « deux soirées » évoqués par le coach ne sont peut-être pas les seuls.
Selon nos confrères, de nouveaux témoignages ont été reçus par les enquêteurs, notamment celui d’une adolescente, encore mineure, qui a expliqué avoir été violée à cinq reprises par l’influent coach. C’est sur ces faits que Jean-Yves Prigent est actuellement entendu.
En juillet, il a été condamné à quatre ans de prison, dont un an avec bracelet électronique et trois ans avec sursis. Il lui a également été interdit de se présenter au club Kayak de Rennes, dont il était vice-président et où sa fille est licenciée, ainsi qu’au Pôle France Kayak de Cesson-Sévigné.
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