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Un scandale majeur éclate suite à la fuite de plus de 300 vidéos explicites du chef de la criminalité financière de Guinée équatoriale

Baltasar Ebang Engonga, directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) de Guinée équatoriale, s’est retrouvé dans un scandale digne d’un film d’espionnage – ou du moins d’une émission de téléréalité.

Initialement sous le coup d’une enquête pour fraude, les autorités seraient tombées sur une réserve de plus de 300 cassettes montrant Engonga dans des escapades romantiques avec un casting comprenant l’épouse de son frère, un cousin et même la sœur du président. Désormais, ce ne sont pas seulement ses finances qui sont sous surveillance, mais aussi son choix « d’activités de bureau ».

Ce qui avait commencé comme une enquête de corruption de routine a pris une tournure inattendue lorsque les enquêteurs ont découvert les vidéos sur l’ordinateur d’Engonga. Les enregistrements, apparemment consensuels, ont été capturés dans divers contextes, notamment dans son bureau, ses hôtels et ses toilettes, et ont depuis été divulgués en ligne. Les enregistrements ont créé un véritable tollé, donnant à la carrière d’Engonga dans la fonction publique un aspect un peu trop « public » pour être confortable.

Le bureau du procureur général, dirigé par Anatolio Nzang Nguema, est moins amusé et a ouvert une enquête sur la manière dont les bandes ont été divulguées et sur la possibilité qu’Engonga ait posé des risques pour la santé. “S’il est prouvé, il pourrait être accusé de mise en danger de la santé publique”, a déclaré un porte-parole, laissant entendre qu’Engonga pourrait faire l’objet de plus que la simple surveillance des médias.

Parallèlement, le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodoro Nguema, a évoqué le scandale dans un message public sur X (anciennement Twitter), rappelant aux responsables que « les ministères sont uniquement destinés au travail administratif ». Il a annoncé des contrôles plus stricts pour prévenir de futurs incidents, avertissant que quiconque enfreindrait ces règles s’exposerait à des mesures disciplinaires, voire au licenciement.

Engonga, marié et père de six enfants, a occupé un rôle de premier plan au sein de l’ANIF, où il dirige les enquêtes financières et les efforts de lutte contre la corruption. Aujourd’hui, alors que sa vie personnelle est diffusée sur les réseaux sociaux, le « rebondissement » inattendu d’Engonga pourrait devenir « l’enquête » la plus évoquée de sa carrière.

 
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