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«Je veux me venger de la course», Charlie Dalin aborde son deuxième Vendée Globe

Dans Bienvenue au club, ce lundi 4 novembre, retour sur la victoire du HAC face à Montpellier. Charlie Dalin est également notre invité, à moins d’une semaine du départ du Vendée Globe. Focus également sur Régis Brouard et Alpine, dans l’actualité sportive normande.

« Bienvenue au club » revient ce lundi 4 novembre sur la victoire du HAC contre Montpellier, ce dimanche, au stade Océane. Devant plus de 18 000 supporters, le HAC a remporté le match de la peur contre le dernier Montpellier, et a légèrement distancé les Héraultais au classement, grâce à un nouveau penalty signé Abdoulaye Touré.

En fin d’émission, focus sur le nouvel entraîneur du FC Rouen, Régis Brouard, qui a animé cet après-midi son premier entraînement sous les couleurs rouge et blanc. Le club justifie sa nomination dans l’émission. Retour également sur la performance d’Alpine, double podium réalisé hier soir lors du Grand Prix du Brésil, avec la deuxième place d’Esteban Ocon et la troisième de Pierre Gasly, du jamais vu depuis 27 ans.

Notre invité ce soir est Charlie Dalin, le skipper havrais vise la victoire sur le Vendée Globe, après avoir terminé deuxième il y a quatre ans, bien qu’il ait franchi la ligne d’arrivée en premier. Son interview peut être réécoutée, ou lue ici.

Charlie Dalin, vous êtes arrivé premier du dernier Vendée Globe et vous avez été reclassé deuxième au jeu des compensations. Est-ce que ça marche toujours pour vous ? Est-ce que cela nourrit une forme de vengeance ?

C’est vrai que dans les mois qui suivaient l’arrivée du premier Vendée, dès que je me réveillais la nuit, je courais à nouveau, pour voir où j’avais perdu. C’est une revanche pour la course, pas pour Yannick Bestaven, qui a finalement gagné. Je pense à ce Vendée Globe depuis l’arrivée du dernier.

Depuis quatre ans, avec l’objectif de rester parmi les meilleurs ?

Je suis passionné de bateaux et de course au large donc j’aime aussi la compétition. J’ai toujours eu envie de refaire ce Vendée Globe. J’ai aussi la chance d’avoir autour de moi une bonne équipe avec qui nous avons conçu cette nouvelle Macif que nous avons lancée il y a un peu plus d’un an. C’est vrai qu’au final, le Vendée Globe 2020 n’était que ma deuxième course au large en solitaire en Imoca. J’étais un peu jeune dans mon expérience solo. Ce sera une édition du Vendée Globe qui sera sûrement très relevée cette année.

Vous avez un palmarès sur ce nouveau bateau, il y a les 48 heures Azimut, la Transat New York Vendée, il y a la Rolex Fastnet l’année dernière. Diriez-vous aujourd’hui que ce nouveau bateau, malgré l’absence du Jacques-Vabre, vous le connaissez par cœur ?

Oui. Il y a effectivement deux courses auxquelles je n’ai pas participé en fin d’année dernière qui ont modifié la préparation, mais j’ai fait deux transatlantiques en solitaire entre la et les Etats-Unis au printemps, on s’est bien amusé à l’entraînement. Je connais très bien ce bateau. Nous l’avons déjà fait évoluer à plusieurs reprises. C’est un bateau fait pour le Vendée Globe.

Comment est-il fait ?

Nous avons utilisé des statistiques météorologiques pour concevoir la forme de la coque. Nous l’avons adapté aux exigences du cours. Nous avons réalisé un bateau facile à vivre à l’intérieur, fait pour le solitaire. Nous sommes presque deux, c’est presque trop.

Il y a le bateau, mais il y a aussi vous, vous allez porter un casque, peux-tu nous expliquer pourquoi ?

Il y a beaucoup de mouvement, les bateaux sont plus rapides. J’ai eu une commotion cérébrale l’année dernière, en mai, au milieu de l’Atlantique. C’était un peu effrayant, car je suis amnésique à cause de cet événement. Nous ne connaissions pas la gravité de la commotion cérébrale. Cela m’a fait réfléchir. Avant, j’avais un casque de rugby, maintenant c’est un casque rigide. J’ai aussi des ceintures de sécurité à bord, comme pour les voitures, à un moment on a rajouté les ceintures parce que ça allait trop vite. En navigation, c’est pareil.

Comment comptez-vous partir dimanche ?

Cela fait huit ans qu’il n’y a pas eu de départ de Vendée avec du monde. Il y aura du monde sur terre et sur mer. Les conditions seront bonnes, les gens sortiront avec nous. Il faudra que cette phase de démarrage se passe bien, c’est un jour où on a tout à perdre. C’est une journée qui peut être compliquée.

Écoutez l’intégralité de l’émission

 
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