Nekfeu accusé de viols et violences par son ex-femme, il contre-attaque

L’ex-compagne du rappeur Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a annoncé par la voix de son avocate, Florence Fekom, son intention de porter plainte contre lui pour viols répétés ainsi que sexuels, psychologiques et physiques. Ces accusations couvriraient l’intégralité de leur relation, qui a duré quatre ans, durant lesquels elle aurait vécu « dans le silence et dans la peur ». La plaignante a décidé de rendre publique cette affaire, sur la base des échanges entre elle et le rappeur, pour faire prendre conscience du traitement juridique différentiel qu’elle estime avoir subi.

Après une première dénonciation en juin 2023, sans porter plainte formelle, l’ex-compagne de Nekfeu a de nouveau contacté la police en juin 2024 pour compléter sa première déclaration. Elle a été entendue en août 2024, mais a dénoncé le manque de considération des policiers, qu’elle accuse d’avoir malmené sa démarche. Séparée du rappeur depuis sa grossesse, la plaignante affirme l’avoir quitté pour protéger leur jeune enfant, qu’ils ont eu ensemble.

Nekfeu a réagi publiquement aux accusations de son ex-femme le 4 novembre 2024 via un communiqué relayé par son avocate, Marie-Alix Canu-Bernard, sur le réseau social selon lequel elles avaient déjà été déboutées par la justice. Selon lui, l’ex-compagne a également été arrêtée récemment pour la « disparition inquiétante » de leur fils de 3 ans, dont il avait la garde depuis mars.

Nekfeu accuse son ex-compagne de ne pas avoir accepté leur divorce entamé trois ans auparavant, et assure qu’elle aurait tenté un chantage financier en menaçant de médiatiser l’affaire si une grosse somme ne lui était pas versée. Pour défendre sa position, il indique avoir transmis des éléments de preuve aux autorités, notamment des témoignages familiaux, et précise que la mère de son fils devra répondre de ces faits devant le tribunal en janvier 2025.

Pour conclure, Nekfeu a exprimé son soutien aux victimes de violences conjugales, tout en mentionnant que certaines accusations peuvent, dans de rares cas, être motivées par des intentions malveillantes. Il déclare ainsi se sentir victime de telles motivations, et souligne l’importance de laisser la justice trancher dans cette affaire complexe.

Témoin, victime ou auteur de violences ?