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« Depuis 2020, nous n’avons pas joué les Bayonnais à pleine capacité. Cela va commencer à se voir un peu… »

Relativement satisfait de l’état d’esprit de ses joueurs, malgré la défaite liée à un manque d’efficacité près de la ligne (12-8), l’entraîneur du Stade toulousain, Clément Poitrenaud, n’a pas manqué de rappeler, en conférence de presse, que son équipe avait une nouvelle fois dû affronter l’Aviron Bayonnais lors d’une période de double.

Clément, qu’est-ce que tu regrettes le plus ce soir ? Gérer les cinq dernières minutes, ou la première mi-temps où vous avez passé beaucoup de temps dans le camp de Bayonne ?

Comme tu le dis, il y a deux moments dans ce match qui n’ont pas été très bien gérés de notre part. En première mi-temps, nous avons été complètement stériles, même si nous étions plutôt dans une phase de domination. Je pense aux vingt-cinq premières minutes. Nous n’arrivons pas à marquer, même si nous nous créons de vraies occasions. Puis il y a ces dix dernières minutes, où on ne gère pas très bien la fin de match et on leur donne l’occasion de marquer. Je pense aussi que les joueurs ont beaucoup donné tout au long de la rencontre et qu’il nous a manqué un peu de carburant dans le moteur pour lutter. comme nous l’avons fait pendant 70, 75 minutes. C’est à ce moment-là que les Bayonnais prennent le dessus. Très sincèrement, nous sommes fiers des joueurs. En termes d’engagement, d’envie de se battre sur chacune des mêlées ou de s’accrocher collectivement, je crois qu’on a répondu présent. Les Bayonnais avaient jusqu’ici mis 120 points, en trois matches, à tous leurs adversaires. Nous en avons pris douze ce soir. Cela reste une performance intéressante.

Vous terminez ce premier bloc à la première place. Est-ce malgré tout important ?

Oui, il est toujours important de courir en tête. L’idée ce soir était d’avoir une équipe solide et difficile à manœuvrer, surtout à l’extérieur. Sur tous les matches de ce bloc, on a pris des points partout. Même s’il y a une défaite à domicile contre Bordeaux, il n’y a pas un match où on n’a pas pris de points. Cela prouve que nous sommes compacts en ce moment. Même si tout n’est pas parfait, nous sommes toujours dans le coup. C’est vraiment le point positif de ce début de saison.

Pourquoi n’avez-vous pas pris de points en première mi-temps ?

Parce que nous avions l’impression d’être plutôt bons. Nous avons décidé, comme nous le faisons souvent, d’essayer de marquer. On a perdu deux ou trois coups sûrs dans le camp de Bayonne. Ils nous auraient permis de mettre la main sur le ballon et, peut-être, d’y parvenir, mais nous avons été stériles offensivement en début de match et ce sont ces points qui nous manquent certainement à la fin.

N’est-ce pas lié à l’engagement physique des Bayonnais ?

Oui, ça a frappé fort. Les joueurs ont encaissé des coups des deux côtés. De toute façon, vous savez que si vous voulez exister ici, à Bayonne, il faut passer par là, avoir un engagement total. Si vous arrivez un peu en demi-teinte, il arrive ce qui est arrivé aux adversaires de Bayonne ces dernières semaines : vous prenez des points. Nous avons mis un point d’honneur à mettre le corps devant, sur la ligne, comme on dit. Les joueurs l’ont fait. C’est néanmoins un motif de satisfaction important.

Avant vous, Joël Merkler et Dimitri Delibes ont salué l’état d’esprit de l’équipe. Est-ce le message que vous avez également envoyé ?

Évidemment ! C’est un match sur lequel on va pouvoir travailler pour la suite. L’état d’esprit était impeccable. Les Bayonnais, on les jouera encore une fois en double dans quelques semaines (le match retour est prévu le week-end du 22 février, NDLR). Je pense que depuis 2020, nous ne les avons pas joués à fond. Ça va commencer à se montrer un peu… Il va falloir faire quelque chose. C’était bien d’envoyer un message pour montrer que, même pendant la période du double, nous devrons compter sur nous et sur les garçons qui, pendant cette période, ont une motivation et un engagement particuliers. On sent qu’il y a beaucoup d’attention durant la semaine. C’est très agréable pour nous en tant qu’entraîneurs et c’est très intéressant, encore une fois, au niveau de l’état d’esprit.

Avez-vous des blessures ?

Oui, il y a quelques clichés, il faudra vérifier ça. Il y a Jack Willis, Joshua Brennan et Paul Graou qui ont subi une commotion cérébrale.

 
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