En plein climat d’Halloween, l’Inter voit les sorcières et risque de se faire jouer un sale tour par Venezia, qui effraie les Nerazzurri dans la dernière seconde du temps additionnel, mais heureusement la fin est toute douce pour les hôtes : victoire (étroite, mais toujours une victoire ) sur les joueurs de la lagune et -1 de Naples. Tout est bien, cela se termine bien, disent-ils, mais combien d’efforts ont été nécessaires pour surmonter ce qui, sur le papier, aurait pu paraître un match facile, mais Venezia a fait transpirer beaucoup d’équipes cette saison. L’Inter, pour sa part, a retracé la même première mi-temps vue contre Empoli, où ils ont gardé le contrôle du match mais n’ont pas réussi à pénétrer dans la surface de but. A vrai dire, par rapport au match contre les Toscans, ils ont failli marquer à plusieurs reprises, appelant plusieurs fois Stankovic à sauver: Lautaro, Mkhitaryan, Dimarco, Barella ont trouvé soit l’opposition du gardien, soit l’imprécision pour leur refuser la joie du match. but, et c’est donc presque une injustice de devoir assister au miracle de Sommer à la 41ème minute, lorsque sur la contre-attaque Pohjanpalo prolonge pour Oristanio au deuxième poteau, l’ancien joueur de l’Inter n’arrive presque pas à croire qu’il a un ballon aux pieds pour il suffit de pousser dans le but, mais le bond du gardien suisse est prodigieux et rend justice à un match dans lequel il aurait été vraiment immérité de voir les visiteurs prendre l’avantage à la première vraie occasion du match. Sonnette d’alarme qui doit cependant nous faire rester vigilants en seconde période.
A la 51ème minute, l’Inter aurait pu sortir de l’impasse avec Mkhitaryan mais le VAR a tout annulé pour le premier hors-jeu millimétrique de la soirée : Dimarco était en tête avec un demi-genou au moment du centre pour l’Arménien. Les règles sont les suivantes, mais elles nous expliqueront ensuite quel avantage nous gagnons à avoir un demi-genou devant notre partenaire. Et ce n’est pas tout, car pour alimenter encore davantage les doutes sur une règle qui devra nécessairement être révisée vient un autre épisode encore plus singulier, pour employer un euphémisme : à la 80e minute Taremi défie sérieusement Stankovic, rattrapant à nouveau l’Iranien qui trouve l’opposition. dans le coin de Sverko, probablement avec un bras. L’arbitre Ferrieri Caputi attend des éclaircissements du VAR qui à cette occasion pourtant arrête tout car, au début de l’action, Thuram est en avance avec le bout de sa chaussure… On le répète, la technologie ne fait que souligner et rendre visibles même les détails les plus microscopiques , mais nous sommes d’avis que l’avantage tiré de la position de hors-jeu doit être substantiel, et non un genou ou un bout de chaussure en avant.
En tout cas, heureusement, Lautaro y avait déjà pensé à la 65e minute pour sortir de l’impasse son équipe, servie excellemment par l’habituel Dimarco, cette fois en position régulière, marquant à San Siro 249 jours après la dernière fois. Un but qui rend justice au jeu de l’Inter mais qui ne permet pas de dormir tranquille car Venezia donne toujours des frissons en contre-attaque. Thuram pourrait doubler la mise quelques minutes plus tard mais tripote trop et perd du temps. En finale, Calhanoglu (entré récemment) défie également Stankovic d’un tir lointain. Et on arrive à la 90e minute où Ferrieri Caputi attribue 7 minutes de temps additionnel difficiles à interpréter (et qui vont irriter Lautaro en finale). Les visiteurs tentaient de toutes leurs forces la réaction finale et, à la 95e minute, De Vrij mettait par inadvertance Yeboah en position de donner un coup de pied (mal), sauvant ainsi Sommer. Et juste à la 97e minute arrive le but qui fige tout San Siro, avec Sverko dépassant Bisseck (peut-être même avec une faute) et dépassant le gardien de but. Cette fois, cependant, VAR est un ami et voit une touche de bras de Sverko lui-même et annule le but lors de la photo-finish, envoyant les deux équipes directement aux vestiaires.
Finale passionnante à San Siro mais le tour de force Nerazzurri se poursuit avec quelques arrêts : Inzaghi a également réussi à sauver quelques minutes à certains partants en rappelant Dimarco, Barella, Bastoni, Lautaro en avance. Et mercredi, ce sera à nouveau le super défi de la Ligue des Champions, Arsenal arrive à San Siro.
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