News Day FR

Auxerre sinks Rennes – Ligue 1 – J10 – Auxerre-Rennes (4-0)

> Auxerre 4-0 Rennes >

Buts : Perrin (27e, 39e), Sinayoko (65ee SP) et Onaiwu (90e+2) pour AJA

Un dimanche de la Toussaint à l’Abbé-Deschamps.

Il n’existe plus beaucoup de stades comme celui d’Auxerre, aussi simple, chaleureux et rappelant le football d’avant, celui où tout était moins fermé et plus accessible. C’est aussi la joie de voyager dans le club cher à Guy Roux, qui n’a fait qu’une bouchée d’un Stade rennais bien triste ce dimanche après-midi (4-0). Ceux qui ne regardent pas l’équipe de Julien Stéphan l’ont peut-être trouvée méconnaissable, la vérité est qu’elle était surtout très reconnaissable et qu’elle n’a même pas pu se réfugier derrière le but refusé à Arnaud Kalimuendo pour un geste provoqué par le réflexe de Donovan Léon arrêt sur une tête de Leo Østigård (11e). La première période a été un gâchis, symbolisée par un festival d’approximations et une absence flagrante de liens entre des joueurs qui semblaient s’être découverts la veille.

Perrin sans tarder

Parlons d’Auxerre, de son public, de son ambiance et d’une équipe qui avait tout simplement compris comment mettre les Bretons en difficulté. Kévin Danois a saisi sa chance à deux reprises (5e, 18e), Hamed Traoré a fracassé le poteau d’un ballon enroulé après un mauvais renvoi d’Østigård (22e) et Gaëtan Perrin a pris sur lui de captiver les supporters auxerrois en plantant un doublé pour mettre l’AJA loin devant. Les Auxerrois ont d’abord profité d’une récupération ratée d’Azor Matusiwa pour enchaîner avec un contrôle de tir parfait qui a fait grimacer Steve Mandanda. (1-0, 27e)puis le gardien rennais a perdu son face-à-face avec le même Perrin, qui s’était échappé dans le dos d’Adrien Truffert pour conclure une contre-attaque express des Bourguignons. (2-0, 39e). De quoi remplir les tribunes, à l’exception du petit espace réservé aux Rennais, où des chants contre l’équipe et l’entraîneur ont fini par descendre, tandis qu’un chapelet de fumigènes couvrait le stade d’un léger brouillard à la reprise.

Du 2-1 au 3-0, il n’y a qu’un pas

Dans le brouillard, justement, les Rennais sont revenus sur le terrain avec trois changements dès la pause (Amine Gouiri, Baptiste Santamaria, Mikayil Faye) et on aurait tort de dire que cela a tout changé, même si les visiteurs se sont montrés un peu plus dangereux. Ce qui a permis à Léon de se mettre en évidence sur un rebond de la poitrine de Gouiri et de remercier sa bonne étoile, ou plutôt la VAR. Le match aurait pu se resserrer quand, à l’heure de jeu, Kalimuendo finissait par tromper le gardien auxerrois après un bon travail de Jota (62e).e), mais son but fut (encore) refusé au moment même où l’arbitre… désignait le point de penalty de l’autre côté du terrain, sanctionnant le ceinturage par Faye de Lassine Sinayoko au début de l’action. Ce dernier n’a pas hésité à le transformer et à répandre un peu plus de bonheur dans les baies de l’Abbé-Deschamps. (3-0, 65e). On s’est presque dit que Rennes s’en sortait bien sur ce score, mais Ado Onaiwu s’est chargé de mettre la cerise sur le gâteau dans le temps additionnel (4-0, 90e+2) en fin de match entre une AJA euphorique s’installant en milieu de tableau, avec deux points d’avance sur un Stade rennais ne montrant pas beaucoup d’espoir et affichant très peu de progrès après presque trois mois de compétition.

Les doigts dans la crise, comme on dit.


> Auxerre (3-4-3): Leon – Diomandé, Jubal, Akpa – Hoever (Diousse, 85e), Owusu (, 85e), danois, Mensah – Perrin (Raveloson, 85 anse), Baïr (Sinayoko, 56e), Traoré (Onaiwu, 78e). Entraîneur : Christophe Pélissier.

> Rennes (4-3-3) : Mandanda – Hateboer (Assignon, 61 ans)e), Østigård, Wooh (Faye, 46 anse), Truffert – Matusiwa (Santamaria, 46e), Kamara (Gouiri, 46e), Blas-Gómez, Kalimuendo, Jota (Grønbæk, 73e). Entraîneur : Julien Stéphan.
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :