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Nicolas, 22 ans, était « un fils et un amant adorable »

Dans la nuit de jeudi à vendredi 1er novembre, une fusillade a éclaté devant la discothèque de Saint-Péray, en Ardèche, faisant une victime, Nicolas, 22 ans. Hospitalisé, le jeune homme a succombé à ses blessures samedi 2 novembre.

Des destins tragiquement liés. Un an après le décès de Thomas, 16 ans, lors d’une fête de village à Crépol, un autre jeune de Romans-sur-Isère est décédé dans des circonstances tragiques. Nicolas, 22 ans, a été victime d’une fusillade devant la discothèque de Saint-Péray, en Ardèche, dans la nuit de jeudi à vendredi 1er novembre et a succombé à ses blessures samedi 2 novembre.

Comme Thomas, Nicolas était licencié au Club Romans-Péage (RCRP), qui a rendu hommage à son jeune joueur dans un message poignant. « Le club est de nouveau touché au cœur depuis jeudi soir. Nicolas, Kolbe, Nico, la princesse et bien d’autres surnoms viennent de nous quitter dans de terribles circonstances. Nous sommes une fois de plus dévastés et adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches”, peut-on lire sur Facebook.

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Devant le stade Donnadieu, une photo de Nicolas a été déposée et des dizaines d’amis se sont rassemblés tout au long du week-end pour déposer bougies et petits mots à la mémoire de leur ami.

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« Il va laisser un grand vide… »

Dans « Dauphiné Libéré », la mère de Nicolas, Gwladys, le décrit comme un jeune homme « plein de vie, très aimé de ses amis, quelqu’un sans problèmes. Un fils adorable et aimant ! » « Il avait l’esprit rugby ancré en lui. C’était sa deuxième famille”, assure-t-elle, insistant sur le fait que son fils était “non-violent”. « Il était tellement serviable et toujours à l’écoute des autres… » insiste-t-elle. « Mais c’est fini maintenant. Nous devrons vivre sans lui. Il va laisser un grand vide… Je n’arrive pas à y croire», pleure cette maman, assurant que Nicolas lui envoyait «des petits messages qui se terminaient toujours par un ‘Bisous, maman, je t’aime’».

Le club US Rhône XV Rugby, au travers duquel Nicolas a passé du temps, l’a décrit sur Facebook comme « une âme généreuse et engagée » qui faisait vivre son club, un joueur « passionné » avec des « valeurs de camaraderie ». « Que le souvenir de Nicolas continue de briller et de réchauffer le cœur de ceux qui l’ont connu, et qu’il apporte la force nécessaire pour traverser cette épreuve », écrit, de son côté, Jean-Thomas Poletti, président du Comité Rugby Drôme. .

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“Une ville entière dévastée par ce nouveau drame, conséquence d’un acte barbare, gratuit et totalement insensé”, a posté sur X la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval.

Une enquête ouverte

Nicolas se trouvait devant une discothèque, le Seven, où plus de 800 jeunes étaient rassemblés pour la soirée d’Halloween, avec des amis rugbymen, lorsque, vers 3 heures du matin, un homme vêtu tout de noir et cagoulé a ouvert le feu dans sa direction, frappant gravement à la tête et faisant deux autres victimes, une jeune femme touchée à la jambe et un des videurs de la discothèque. Une enquête a été ouverte par le parquet de Privas, mais aucune interpellation n’a encore eu lieu. Cette fusillade pourrait être liée au trafic de drogue. Chez les jeunes, les appels à la « justice » se multiplient.

 
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