Le Stade Brestois s’est incliné pour la deuxième fois de la saison à domicile face à Nice (0-1). Une nouvelle fois, le syndrome des matchs d’avant Ligue des champions frappe cette équipe brestoise qui n’est toujours pas parvenue à s’imposer la semaine précédant la Coupe d’Europe. L’explication est cependant sans doute ailleurs, car en seconde période, Brest a montré ses vraies couleurs sans parvenir à égaliser. Voici la réaction d’Éric Roy.
On n’a pas reconnu votre équipe en première mi-temps ?
A part les 5 ou 10 premières minutes, où nous avons bien commencé le match, nous étions en dessous de ce que nous sommes capables de faire, notamment dans l’intensité, dans l’agressivité, dans la capacité à attaquer l’adversaire, c’est tout ce que nous n’avons pas fait. réussissent bien, étant souvent entre deux. Il y avait de la qualité chez l’adversaire, en même temps, ils n’ont rien proposé que nous n’avions pas étudié. On connaissait leur habilité avec leurs joueurs dribbleurs, des joueurs de vitesse capables d’être dans les interlignes, les intervalles, dans les espaces.
On a trop laissé jouer leurs défenseurs centraux, capables de trouver des transversales. Il a fallu mettre les choses au clair à la mi-temps, malheureusement cela n’a pas suffi. Une demie chacun, mais à l’arrivée, c’est Nice qui repart avec ses trois points.
On dira qu’ils ont été meilleurs dans leurs temps forts. Nous avons vraiment dominé mais nous n’avons pas réussi à revenir, même si je pense que nous l’aurions mérité. On a eu un but, des grosses situations, mais il nous a manqué ce petit supplément d’âme.
Quel a été votre discours à la mi-temps ?
Il a fallu confronter les joueurs à leur responsabilité, leur faire comprendre que si on perd cette intensité qui nous caractérise, nos valeurs, on redevient une équipe moyenne. Nous l’avons prouvé en 2ème mi-temps, où nous avons dominé mais après il faudra être capable d’y parvenir, ce que nous n’avons pas pu faire.
Encore une fois, est-ce une défaite avant une semaine de Ligue des champions ?
Cela n’explique pas cette première mi-temps. On a vraiment un écart dans cette première période, on n’est pas dans le tempo, pas dans le rythme. Nous sommes capables de réagir. C’est la seule bonne nouvelle de ce match, étant tombés très bas en première mi-temps, nous sommes capables d’être à nouveau performants en 2ème. Cela signifie que l’équipe dispose encore de ressources et est capable de réagir. Après j’aurais préféré qu’elle agisse là en premier, qu’elle impose les choses.
Alors votre seconde moitié vous laisse des regrets ?
Les regrets que l’on peut avoir, c’est que l’on peut largement faire mieux dans les deux situations, notamment au niveau du but encaissé ; Même si on est hors position, il ne faut pas céder. Il y a des matches, on ne peut pas avoir de linéarité, on ne peut pas être très bon pendant 90 minutes, mais quand on est dans une période où on flotte, il faut pouvoir être plus hermétique, plus solide. Il va falloir le faire, car lors des prochains matches, nous allons être secoués à Prague dans une ambiance terrible. Il faudra être prêt et faire mieux.
Aujourd’hui on ne savait pas comment faire, on va clarifier tout ça demain et ensuite on va planifier l’avenir. Nous avons des choses à améliorer dans les situations d’urgence
Je suis très satisfait de la réaction et de la seconde mi-temps, qui est très chargée, toutes les stats sont en notre faveur : 60% de possession, plus de tirs, plus de tirs cadrés. Si on joue 90 minutes comme ça, on gagnera beaucoup de matches.
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