“Il y a une page qui se tourne et d’autres qui s’ouvrent», selon le journaliste sportif, dont on reconnaît la voix entre mille : Nelson Monfort. Après avoir tiré sa révérence au tournoi de Roland Garros en mai dernier, commentant cet été les Jeux olympiques de Paris 2024, on apprend que le trio qu’il formait avec Philippe Candeloro et Annick Dumont pour commenter les patinage artistique sur France Télévisions, ne le sera plus. Une décision qu’il reconnaît avoir prise il y a six mois »,de gré à gré” et il ajoute : “On sent au ton de ma voix que c’est en toute sérénité« .
Cette annonce a généré une vague de messages d’affection : « Ce ne sont pas des centaines, mais bien plusieurs milliers de messages, il confie, sans parler des gens dans la rue, etc. Ce qui me plaît, c’est que ce trio avec Philippe et Annick a dépassé le stade du patinage. Nous avons essayé de faire du bien à ce sport», dit-il.
Un grand pas vers la comédie
Ainsi, il n’abandonne pas complètement le patinage artistique puisqu’il joue actuellement au théâtre, toujours avec son acolyte Philippe Candeloro, dans la pièce Ça glisse à Tokyo. Cette fiction, une histoire de patinage bien sûr, se déroule dans la capitale japonaise : un patineur français qui doit jouer le titre mondial contre un Japonais est kidnappé et empoisonné par des yakuza, qui ne l’ont pas vu de cet oeil. On le retrouve sans vie dans la baignoire de la salle de bain de Philippe, le jour de la compétition. Un morceau avec “toute une série de rebondissements et une fin heureuse, décrit Nelson Montfort, et les gens rient beaucoup« . Avec près de 15 représentations déjà au compteur, il reste une trentaine de dates jusqu’en avril prochain, dont le 15 novembre à Dugny, dans l’Oise.
C’est donc une nouvelle carrière qu’embrasse « notre » Nelson Monfort, à l’image de Jean-Pierre Foucault qui a récemment tourné, ou encore de Stéphane Bern devenu un héros de fiction**.** »Pour être honnête, je commence à recevoir des offres de téléfilms et de films. Je viens de jouer dans le film Bodins», se réjouit-il. Il a également tourné en SEGPA à la montagnedes films joyeux, des films drôles. “Les gens ont besoin de rire aujourd’hui et c’est ce que j’essaie de leur proposer très très modestement, très humblement», conclut-il.
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