Jeu vidéo
Article réservé aux abonnés
Malgré une naissance difficile et une histoire conflictuelle, le dernier-né du studio canadien, suite du premier volet, « Inquisition », sorti en 2014, l’emporte par ses combats savants et, toujours, par l’humanité de ses personnages.
Quand certaines fins d’année ressemblent, dans le jeu vidéo, à une gigantesque mêlée où des dizaines de productions ayant englouti des centaines de millions de dollars se battent pour attirer l’attention des joueurs, les derniers mois de 2024 sont plutôt clairsemés lorsqu’il s’agit de aux superproductions. Reste le dernier ajout de Bioware, Dragon Age : Le Garde-Voile, particulièrement exposé à l’heure où le studio semble jouer sa chemise.
Un quart de siècle après avoir contribué à façonner les contours du jeu de rôle sur ordinateur avec de nombreuses créations décisives à la fin des années 90 et au début des années 2000 (Baldur’s Gate, Neverwinter Nights, Chevaliers de l’Ancienne République), le légendaire studio d’Edmonton n’est que l’ombre de lui-même. Leur dernier grand match, Effet de masse 2est sorti il y a quatorze ans et sonnait déjà comme un éloignement du jeu de rôle, puisqu’il se mêlait à l’action-aventure, couleur imposée à tous les blockbusters durant les années 2010. Un revirement de plus en plus prononcé dans lequel le studio a perdu une partie de son identité, au point de rater complètement la fin de sa trilogie. Effet de masse (Bioware, terrible renoncement, a accepté d’en réécrire la fin sous la pression d’Internet), avant l’effondrement commercial et critique deHymne, en 2019, jeu mecha à la testostérone.
Cocktail d’hypervitesse et de réflexion
Dragon Age : Le Garde-Voile nous parvient aujourd’hui avec sa propre genèse laborieuse. La production, longue et m
Related News :