De
Maria Strada
Piémontaise, 20 ans, Matilde Lorenzi, championne absolue d’Italie en super-G, n’avait pas encore fait ses débuts en Coupe du Monde. Il revenait tout juste d’un entraînement en Patagonie et de quelques jours de vacances à Ibiza.
Le skieur Mathilde Lorenzi il aurait eu 20 ans le 15 novembre. Née à Turin de Villarbasse, elle avait pourtant pratiquement grandi à Sestrière (avec sa sœur aînée Lucrezia, slalomeuse, dite Titti, de six ans son aînée, freinée par une série de blessures). Hier, elle a subi une grave chute sur la piste Gravand G1 dans le Val Senales et est décédée, a annoncé le ministère de la Défense – elle était militaire – pendant la nuit à l’hôpital de Bolzano, où elle a été admise immédiatement dans des conditions définies « critiques ». et inquiétant ».
Lorenzi s’est illustré la saison dernière en remportant le Championnat italien absolu et jeunesse de super-G à Val Sarentino (le premier titre devant Laura Pirovano et Nicol Delago, athlètes de l’équipe nationale senior) et, l’année dernière encore, elle s’est classée sixième en descente et huitième en super-G aux Championnats du monde juniors à Chatel, en France. En Coupe d’Europe, il avait obtenu une 11ème place et attendait de pouvoir faire ses débuts en Coupe du Monde.
La vitesse a toujours fait partie d’elle à partir des catégories dédiées aux enfants. Et s’il avait depuis longtemps surmonté les craintes qu’il exprimait dans un reportage sur RaiGulp lorsqu’il avait 13 ans (« J’ai peur d’aller plus vite que d’habitude »), pour les techniciens fédéraux, il était désormais un talent grandissantà surveiller, à investir. Les attentes étaient là, tout comme la passion de Matilde qui, après avoir terminé ses études secondaires, souhaitait désormais se consacrer uniquement au ski de compétition.
Quand il ne skiait pas et qu’il ne faisait pas de pauses au bord de la mer, il aimait beaucoup cuisiner (surtout des friandises pour sa famille), lumière romans et livres pour le développement personnel et la prise de photos. Elle se tournait souvent vers le crochet pour se détendre (comme Dorothea Wierer) avant même les courses. Il crée notamment des bandeaux et des chapeaux pour ses amis et sa famille.
À propos du ski et montagnedit: «C’est un endroit pour se sentir libre et lâcher prise», pas seulement dévaler les pistes à une vitesse vertigineuse : « J’aime aussi le sans neige, pour courir et faire du vélo. Quand vous voyez une pente aussi raide, vous vous dites « oh mon Dieu, est-ce que je dois vraiment faire ça ? », mais ensuite cela s’avère être une chose amusante, parce que le ski est toujours amusant. Cela se rapproche de la peinture, cela laisse toujours une trace.
Matilde, qui s’est récemment remise des problèmes de genou subis au printemps, il revenait tout juste d’un travail en Patagonie (Argentine). Après quelques jours de repos à Ibiza avec ses coéquipières, elle aurait dû travailler sur le Géant en Suède, mais la chaleur trop forte avait convaincu le staff technique d’opter pour des essais rapides et Val Senales.
Hier, sur les réseaux sociaux, dès que la nouvelle du grave accident s’est répandue, des dizaines de personnes lui ont consacré une pensée jusqu’au soir : « Allez Mathilde, prions pour toi ». Mais cette fois, les prières n’ont pas été exaucées.
Récemment, toujours sur les réseaux sociaux, Matilde avait écrit : «Il faut du talent pour savoir se relever. Notre plus grande gloire est relève-toi quand tu tombes», une pensée qui, malheureusement, semble aujourd’hui véritablement prophétique.
28 octobre 2024 (modifié le 29 octobre 2024 | 10:33)
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